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L'équicoaching et le mountain-coaching permettent de cultiver l'agilité

[CONTENU PARTENAIRE] Fondatrice de Happy Few, Laure Soulage a décliné son savoir-faire de coach sur deux formats atypiques d’accompagnement managérial : l’équicoaching et le mountain-coaching. Accessibles à tout collaborateur, les deux approches promettent un résultat immédiat à effet durable, individuellement et collectivement ! Sa créatrice nous en dit davantage.

Vous pratiquez, parallèlement au coaching « classique », l’équicoaching et le mountain-coaching. Pouvez-vous nous en dire davantage sur votre cheminement ?

Je suis cavalière depuis l’âge de 6 ans et je pratique l'alpinisme depuis l'âge de 20 ans. C'est tout naturellement que j’ai décidé d’intégrer ces deux passions à la pratique de mon métier de coach, avec l'équicoaching et le mountain-coaching. Mes passions irriguent les parcours immersifs que je conçois ; en quelque sorte un supplément d'âme grâce à ces coachings expérientiels au regard du coaching traditionnel. Il s'agit de permettre au coaché de faire émerger ses talents et ses ressources au contact des chevaux et de la montagne. L'equicoaching et le mountain-coaching l'aident à trouver en lui des réponses, tout en faisant un pas de côté : celui que permet le vivant (équicoaching), ou bien la nature (mountain-coaching). En sortant du mental (sens littéral d'« expérimenter »), il revisite sa façon d'être au monde et aux autres.

Le cheval vous intéresse à un double titre : en tant qu'être vivant et en tant qu'être social...

Le cheval agit comme un révélateur instantané de notre état intérieur et de notre façon de faire. Et son organisation hiérarchique en troupeau est inspirante : un leadership consensuel tournant dans lequel la relation prime sur le territoire, les rôles sont répartis en fonction d’éléments contextuels et les ressources réservées pour les véritables urgences ! Le coaché prend ainsi conscience en temps réel de son impact sur l'autre. Le même procédé est à l'œuvre en montagne lorsque l'on se déplace en cordée. A la différence du coaching classique, l’équicoaching et le mountain-coaching impliquent un médiateur : le cheval ou la montagne. Ce qui, si cela est aidant, complexifie mon rôle de coach ! Car, si je confie la sécurité de mes clients coachés à des guides de haute-montagne, en équicoaching j’ai une double casquette : l’accompagnement de l’humain et la gestion sécurisée des chevaux. Je suis garante du confort et de la sécurité psychique et physique de tout ce petit monde !

Comment définiriez-vous la philosophie de ces deux formats atypiques d'accompagnement managérial ?

Traiter des problématiques liées au management de soi-même et de l'autre, tel est leur substrat essentiel. A partir de sa propre expérience et de celle qu’il vit avec ses « compagnons de cordée », le coaché va chercher à l'intérieur de lui-même les talents qu’il peut mettre au service de l ‘équipe, dans le respect de ses propres ressources. L’équicoaching et le mountain-coaching font la part belle à la frugalité et à l'authenticité, à ce qui fait vraiment sens pour chacun. Ils sont sources d’inspiration et terrains d’apprentissage de la maintenant fameuse formule less is more.

Dans quelle mesure l'équicoaching et le mountain-coaching sont-ils en ligne avec l'actuelle quête de sens des entreprises et des collaborateurs, confrontés aux injonctions parfois contradictoires (par exemple entre rentabilité et durabilité) d'un monde de plus en plus instable ?

Les entreprises font en effet face à des incertitudes sans précédent. Elles passent d'une crise et d'un imprévu à l'autre. Cette volatilité est devenue la nouvelle normalité. Être agile est plus que jamais impératif. L'équicoaching et le mountain-coaching permettent de cultiver l'agilité émotionnelle, situationnelle et relationnelle ; de façon efficace, non jugeante et apprenante (droit à l’erreur en tant que candide).

Les entreprises n'ont aujourd'hui que le mot "durable" à la bouche, mais dans la réalité les choses sont parfois plus floues...

L'appréhension de cette dimension n'est pas évidente. A quelle échelle de temps se situe-t-on ? A court terme, à long terme ? Cette question s'avère cruciale, alors que le temps manque aux dirigeants, qui ne sont souvent là que pour des mandats de trois ans. L'équicoaching et le mountain-coaching laissent une empreinte durable : les collaborateurs « engramment » l’expérience dans leur corps avant de la mentaliser. Ils se retrouvent plongés dans deux environnements inhabituels et décalés, qui requièrent d'être entièrement présents, d'être « ici et maintenant » à 100%. En quelque sorte, sont des activités de pleine conscience, non par pour se perdre mais pour se retrouver.

L'équicoaching et le mountain-coaching proposent une expérience immersive fondée sur le ressenti et l’observation dans l’action, celle d'un éveil complet à soi-même et tout ce qui se passe autour. Le coaché développe ainsi comme les chevaux la vision focalisée et la vision grand angle ; expertise qui caractérise également les guides de haute-montagne.

La montagne développe aussi des qualités de perception de soi-même et de ceux qui nous entourent. Le coaché y évolue avec un ou plusieurs compagnons de cordée. Cette interaction via la corde qui relie, est propice à la découverte de la place que j’occupe, celle que je dois laisser aux autres pour cheminer ensemble en confiance en vue de l’atteinte d’un sommet. Ce qui challenge aussi ma capacité à l’anticipation, la coopération et l’innovation. N’est-ce pas ce dont ont besoin les entreprises qui fonctionnent en mode projet ?

Traditionnellement, le coach écoute, observe et questionne, puis émet des hypothèses. Le coaching expérientiel résonne davantage qu'il raisonne. En collectif, cela donne des moments d'exception, qui ressoudent une équipe. Cela crée un « momentum », pour reprendre un terme en vogue.

Détaillons un peu la manière dont cette offre originale se décline. Quelles formes revêt-elle et à qui s'adresse-t-elle ?

Les modalités sont multiples : de la séance individuelle de 2-3 heures à des parcours immersifs de plusieurs jours. Les formats retenus répondent tous à une demande précise, qu'il s'agisse de susciter un « électrochoc », de remotiver des « personnes qui travaillent en roue libre » ou de remettre du liant au sein des équipes. Je détecte le besoin sous-jacent derrière la demande et à partir de là je monte une équipe projet avec laquelle je « tricote » un déroulé sur-mesure, un cadre et des séquences pédagogiques appropriées.

J'anime parallèlement de plus en plus de conférences interactives en présentiel ou en distanciel, ainsi que des Master Classes, davantage participatives.

Autre point intéressant : pour mener à bien mes missions, je constitue des équipes pédagogiques. Je me suis rendue compte que la constitution de telles équipes et la façon dont elles s'organisent pour gérer les imprévus en conservant de la fluidité, ont des vertus modélisantes pour mes clients. Quand ils nous voient agir, nos clients y trouvent une source d'inspiration.

A qui s'adressent l'équicoaching et le mountain-coaching ?

Ils sont autant adaptés aux problématiques de développement personnel que de développement managérial.

Par préférence et parce que c’est là qu’est mon expertise du fait de ma carrière professionnelle dans le conseil aux organisations, je me dédie aujourd’hui principalement à un public entreprises : les dirigeants et leur équipe rapprochée, les managers et leurs collaborateurs, les fonctions supports en RH. Je suis également très régulièrement sollicitée par les coachs eux-mêmes, que ce soit en coaching individuel ou d’équipe. Ils y trouvent des clés d'efficience nouvelles sur des sujets difficiles à traiter de façon classique.

Et, contre toute attente de ma part, mes « clients entreprises » font de plus en plus appel à mes services pour aborder des sujets plus personnels avec leurs proches (cellule familiale et amicale). J’en suis ravie ! Je reste néanmoins prudente car je connais mes limites ; je suis coach, pas thérapeute. Si l’équicoaching et le mountain-coaching peuvent avoir des vertus thérapeutiques, ils n’en ont pas vocation.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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