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Créer des spiritueux innovants pour se démarquer

[CONTENU PARTENAIRE] Pour se démarquer dans le secteur des spiritueux, Les Bienheureux ont fait le choix de viser l’excellence par l’innovation. Un but rendu compliqué par la surfiscalité et la sur-réglementation française, comme l’explique Alexandre Sirech, président et directeur général des Bienheureux.

Quels sont les produits proposés par les Bienheureux ?

Nous faisons des boissons alcoolisées où nous nous différencions par la qualité, en innovant soit par l’origine, soit par le savoir-faire : des whiskys 100% français, des rhums, du gin français bio, et puis des catégories sur lesquelles nous innovons complètement comme notre rhum-cognac Thoreau, ou un produit que nous lançons en mai, du « hard tea », un thé à la pêche avec du rhum, dans une petite bouteille de bière avec des bulles.

Notre métier, c’est l’innovation pour l’excellence. Nous profitons que les multinationales du secteur n’innovent pas de par leur taille qui les rend moins agiles pour le faire.

Nous faisons aussi du vin. C’est plus difficile d’être innovant, car contrairement aux spiritueux où nous pouvons être très créatifs, une bouteille de vin doit ressembler à une bouteille de vin. Nous innovons donc en réassemblant du Merlot de Bordeaux avec du Syrah de la vallée du Rhône. Ce sont des cuvées hermitagées, qui avaient été abandonnées à la création des appellations d’origine contrôlée, qui interdisaient deux origines. Nous avons repris le flambeau il y a une dizaine d’années.

Quelles sont les valeurs que vous portez ?

Notre triptyque de base c’est de faire du beau et du bon pour faire du bien. Nos valeurs sont l’éthique, l’esthétique, la rigueur, la créativité, le respect de l’homme et de la nature, et puis le patriotisme et l’humour !

Quels sont les enjeux auxquels vous faites face ?

Il y a d’abord un enjeu de surfiscalité et de sur-règlementation. Une étude Rexecode d’il y a deux ans montrait qu’une entreprise qui fait 100€ de bénéfice net après impôts en France en ferait 190 en Italie, 213 en Allemagne et 230 aux Pays-Bas. C’est difficile d’être compétitif quand vos concurrents étrangers ont deux fois plus d’argent à investir dans leur entreprise.

Cet enjeu, nous y répondons en nous spécialisant sur l’excellence. Nous sommes les seuls à investir 10% de notre chiffre d’affaires en R&D, pour avoir les meilleurs produits. C’est notre tactique du verre noir : quand nous voulons lancer un nouveau produit, nous prenons le leader, nous l’analysons en laboratoire, puis nous travaillons sur un prototype. Et tant que dans des verres noirs, notre prototype n’est pas meilleur que le leader dans un comité de dégustation, nous ne sortons pas le produit. C’est la clé du succès parce que ça nous permet sans budget marketing, grâce au bouche à oreille d’Internet, de progresser très vite. L’entreprise a cinq ans, et déjà 35 CDI, payés le double du marché.

Dans notre cas, l’enjeu réglementaire est pire, car notre stratégie c’est l’innovation, et lorsque c’est innovant et que ça n’a jamais été fait, les contrôleurs considèrent ça hors la loi. C’est un vrai frein à la croissance.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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