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« La robotisation est un vecteur de flexibilité pour les entreprises »

[CONTENU PARTENAIRE] Spécialisée dans la robotique et les systèmes d’automatisation, la société japonaise Omron permet aux industriels de faire face aux défis auxquels ils sont confrontés en leur offrant les moyens de devenir plus flexibles. Les explications de Gilles Gomila, responsable solutions avancées, Omron France.

Les industriels doivent faire face à plusieurs enjeux qui viennent compliquer leurs tâches. Quelle analyse en faites-vous ?

Les industriels sont confrontés à un monde volatile, incertain, complexe et ambigu (VUCA). Les cycles se sont raccourcis et la fidélité du client est difficile à acquérir. En conséquence, il est nécessaire d’être flexible pour à la fois répondre aux désirs des clients et être dans les clous financièrement. Si vous produisez trop et que les produits ne se vendent pas, les difficultés financières s’accumulent. La flexibilité est un atout d’ordre stratégique. La relocalisation des industries est à l’ordre du jour. Pour produire moins cher en Europe que dans les pays asiatiques, il faut être capable d’adapter son savoir et ses méthodes aux coûts nécessaires pour survivre sur notre continent.

Comment l’automatisation et la robotisation permettent-elles de répondre à ces défis et rendent les entreprises plus flexibles ?

La flexibilité doit être pensée dans les moyens de production. D’où l’apparition des cobots, robots dédiés à la manipulation d’objets en collaboration avec un opérateur humain, qui peuvent être réaffectés à d’autres tâches. De même pour les robots autonomes mobiles qui peuvent eux-mêmes déterminer leur chemin pour passer d’un point A à un point B. Omron amène donc la flexibilité au cœur de l’entreprise pour que le responsable de production puisse l’adapter selon ses objectifs. Et pas l’inverse. Pendant longtemps (de tels exemples perdurent jusqu’à aujourd’hui), c’était au responsable de production de s’adapter aux outils qu’il utilise. Or, il s’agit de travailler, aujourd’hui, l’adaptation de ses outils à ses besoins.

La réflexion est la même au sujet des données. Les systèmes informatiques pour cadencer la production étaient tellement coûteux et difficiles à mettre en œuvre que le responsable de production avait interdiction d’y toucher. Aujourd’hui, cela n’est plus très viable. Il est devenu nécessaire de rajouter de l’humain qui reste le moyen de production le plus flexible. Il faut aider ce dernier avec des moyens d’automatisme qui s’adaptent à ses besoins.

Selon vous, la technologie ne va donc pas remplacer l’humain…

La robotique va surtout être utilisée dans le cas de tâches contraignantes et répétitives. Quant à l’opérateur, il change de rôle. Il devient un coordinateur des moyens de production là où, auparavant, il était lui-même principalement un moyen de production. L’investissement dans ces technologies a pour but de générer de la croissance, il est donc nécessaire de conserver et d’orienter les opérateurs vers des tâches à plus fortes valeurs ajoutées.

Qu’en est-il des impératifs RSE qui s’imposent désormais à tous les secteurs de l’économie ?

Prenons le cas d’Omron. Depuis 1972, nous avons deux usines complètement opérées par des personnes handicapées (handicap moteur ou mental) où elles occupent des postes d’opérateurs, mais également de management et de direction. Le motto de notre société est « Une vie meilleure, un monde meilleur pour tous », ce qui nous a permis de prendre une grande avance sur ces sujets. L’automatisation, lorsqu’elle sait s’adapter aux opérateurs, est un vecteur de progrès.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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