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Décryptage

Zoom sur l’immobilier de bureau et d’entreprise

[CONTENU PARTENAIRE] Alors que la crise touche le secteur de l’immobilier dans son ensemble, comment se porte plus particulièrement l’immobilier de bureau et d’entreprise ? Les réponses de trois professionnels : Yrieix Martineau, architecte, fondateur de l’agence YMA, Gilles Blanchard, PDG d’IPE Immobilier Pour l’Entreprise, et Jonathan Sitruk, cofondateur du groupe Point de Vente.

On le sait. La dégradation de l’environnement économique, la remontée des taux d’intérêt et l’insuffisance de l’offre dans le neuf, ne sont pas sans conséquence sur le marché de l’immobilier résidentiel. Pour l’année 2023, d’après les chiffres du CA Eco, tant les ventes dans l’ancien que dans le nouveau devraient reculer de 15 à 20 %, avec des prix également à la baisse (de 4 à 5 % dans l’ancien).

Qu’en est-il des immeubles de bureau et d’entreprise ? Là encore, le secteur ne serait guère à la fête. Selon des chiffres Immostat, le marché français de l’investissement en immobilier d’entreprise accuserait un recul de 67 % au deuxième trimestre 2023.

Des surfaces construites sensiblement identiques

Mais pour en savoir plus, rien ne vaut un contact direct avec les acteurs du terrain. Et, même si le contexte semble plus incertain, il n’y a certainement pas matière à paniquer. « Dans Paris, l’attrait pour les immeubles tertiaires reste très fort, souligne Yrieix Martineau, architecte DPLG et fondateur de l’agence YMA, spécialisée dans la restructuration lourde d’ensembles immobiliers tertiaires. La situation reste, toutefois, plus compliquée en petite couronne et dans le reste de l’Ile-de-France ».

Dans ce contexte, comment se comporte plus particulièrement les immeubles de bureau, notamment suite à la crise sanitaire est au développement du télétravail ? Pour Gilles Blanchard, PDG d’IPE Immobilier Pour l’Entreprise, structure spécialisée dans la conception et la construction d’immobilier d’entreprise, pas de doute : « En ce qui concerne les m2 utilisés, les raisonnements des chefs d’entreprise restent les mêmes, affirme-t-il. Les surfaces construites sont à peu près les mêmes, mais organisées différemment. La priorité est désormais donnée aux espaces dédiés aux échanges (salles de réunion, etc.) ».

L’immobilier commercial résilient

S’il y a un segment qui a souffert de crises successives (Gilets jaunes, Covid, inflation), c’est bien celui du commerce. Avec quelles conséquences sur l’immobilier retail ? « Il est vrai que certaines enseignes sont tombées en liquidation. Toutefois, durant la crise Covid, le secteur a également montré une réelle résilience, explique Jonathan Sitruk, cofondateur du groupe Point de Vente, spécialisé dans le conseil et l’investissement en immobilier commercial. En sortie de crise, après les confinements, nous avons constaté un bond de +30 % sur ce type d’activités. L’immobilier commercial reste un bon investissement, notamment parce qu’il présente une rentabilité plus forte que d’autres sortes d’investissement immobilier et qu’il y a beaucoup moins de turnover que dans le résidentiel ».

Bref, bien que touché par la crise, l’immobilier d’entreprise et de bureau présente encore de belles opportunités.

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