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Opalia, l’humain avant tout

[CONTENU PARTENAIRE] Opalia immobilier est née en 2014, avec un objectif clair : être un promoteur immobilier différent des autres. Pour cela, l'entreprise ambitionne de déployer « une vision à 360° » dans ses projets. Cyrill Meynadier, son président, nous présente les valeurs d'Opalia immobilier, et les enjeux auxquels elle tente de répondre.

Vous vous présentez comme un promoteur immobilier différent. Qu'est-ce qui vous différencie des autres promoteurs immobiliers?

La différence avec les autres est liée à ma formation initiale. Je suis géographe urbain de formation. Les autres promoteurs sont souvent soit liés au monde du bâtiment, soit au monde de la finance. Mon prisme premier est une analyse socio-démographique, je ne vais pas faire pour faire, mais seulement si j'apporte une solution, et toute ma démarche est de pouvoir diagnostiquer et identifier les problématiques du territoire sur lequel je vais intervenir. C'est vraiment important parce que le promoteur est souvent attaché à une échelle qui est réduite, celle du terrain. Alors que moi j'essaye d'avoir une vision plus urbaine et périmétrale.
Et notre particularité, c'est que nous ne faisons pas du logement ou du bureau ou du centre commercial, mais nous essayons de faire un mix de tout ça. Nous sommes dans un métier qui est très sectorisé: soit vous êtes promoteur de logements, soit d'immobilier tertiaire, soit de centres commerciaux, et ces différentes spécialités ne se parlent pas trop entre elles. Moi j'essaye d'unifier tout le monde et d'avoir les compétences permettant de prendre le meilleur de chacun de ces domaines.

Est-ce que les raisons de cette spécialisation étaient surtout d'ordre économique?

C'est comme le taylorisme, c'est sûr que cela permet des gains de productivité, mais à notre époque, nous ne sommes plus sur des développements immobiliers dithyrambiques comme on a pu avoir ces dix dernières années. Nous devons reconstruire la ville sur la ville, pour la réparer, pour l'apaiser. Et donc vous intervenez sur la ville elle-même, qui historiquement n'est pas faite uniquement de bureaux ou de centres commerciaux. Les centres-villes sont des mélanges de beaucoup de choses, donc il faut arriver à comprendre l'alchimie qu'il y avait avant pour essayer de la reproduire avec toutes les contraintes et les points positifs du 21ème siècle, notamment au niveau technologique. Donc il vaut mieux avoir cette démarche globale, quitte à prendre un professionnel spécialisé quand c'est nécessaire. Cela permet d'avoir une première grille de lecture qui permet de comprendre les problèmes, pour ensuite proposer des solutions adaptées.

La présentation de votre entreprise évoque l'objectif de "faire la ville sur la ville". A quels enjeux cela renvoie-t-il ?

Il ne faut pas artificialiser les terres, tout en sachant qu'on devra faire face à un développement urbain, dans certaines régions. Dans le sud de la France on a une forte poussée démographique, et il faut bien loger les gens. Et pour ne pas s'étendre sur les terres, il faut reconstruire sur la ville. Donc ce qui est en jeu, c'est comment est-ce qu'on fait pour densifier tout en protégeant la ville, en lui redonnant un côté agréable à vivre : c'est le défi de notre époque. Nous voyons bien que les gens ne veulent plus du béton à outrance, ils veulent des espaces verts, de la quiétude. Mais si on décide de ne pas s'étendre, comment est-ce qu'on fait ?

Comment est-ce que cela se traduit dans les valeurs de votre entreprise ?

Dans cette analyse-là, nous mettons l'humain au centre de la réflexion. L'humain est intimement lié à la nature. Si nous nous respectons nous-mêmes, nous le vivrons mieux et nous respecterons tout ce qui est autour. Voilà le leitmotiv qui est le nôtre, et donc nous essayons de proposer des biens immobiliers dans lesquels on puisse se sentir bien, bien vivre, en respectant l'ensemble de l'écosystème qui est autour. Nous essayons de réaliser des projets suffisamment intelligents pour que les gens s'y sentent bien, et soient poussés ainsi à respecter l'environnement. Cela permet d'avoir des relations un peu moins tendues, c'est le principe d'aménité. Le principe fondamental, c'est comment vous créez un contexte dans lequel vous vous sentez bien. Cela renvoie à la conception et au dimensionnement des chambres, des salles de bain. Cela concerne les espaces de vie, les halls, les parties communes. Quand vos invités passent par ces parties-là, si elles sont belles et sereines, tout le monde est serein aussi.

Auriez-vous un exemple de réalisation dans laquelle vous avez illustré ces principes?

Notre réalisation phare, c'est l'Arbre blanc. C'est l'illustration même de l'aménité. Lorsqu'on imagine habiter en méditerranée, on se dit que le climat est très beau et qu'il faut pouvoir être à l'extérieur. Et qui dit extérieur dit balcon. Pour aller à l'extérieur, il faut que ce soit une pièce dédiée, et il ne faut pas qu'il y ait de barrière entre l'intérieur et l'extérieur. Donc il faut de très grands espaces vitrés qui permettent d'accéder à ces balcons. Et là vous avez une sorte de transparence qui se fait, qui est évidemment gérée, pour les périodes un peu plus froides, avec une baie. Mais en demi-saison, vous pouvez complètement ouvrir les baies, et vous avez directement accès au balcon, et ça vous fait un ensemble complet. C'est cela une aménité. Dans le même immeuble, nous avons aussi fait en sorte que toutes les cuisines aient une arrière-cuisine. C'est tout bête, si vous parlez à des gens qui ont 70 ans, ils vous diront qu'à l'époque, tous les appartements étaient conçus comme ça. Mais depuis trente ans, souvent on n'en fait plus, ou on ne fait plus de caves. Alors que nos opérations de logements ont toutes des caves, il y a très peu de bâtiments qui en font. Créer des logements de plus en plus petits ne me semble pas être une solution, car on crée de la densité mais celle-ci est mal perçue, mal vécue. Pourquoi ne pas mettre trois ou quatre étages de plus sur des immeubles, du moment qu'on arrive à faire des appartements plus grands, avec des surfaces annexes permettant de bien vivre dans ces appartements. Et c'est dans ce sens qu'on devrait imaginer la réglementation. Non pas, comme on le fait actuellement en France, sur le mètre carré à construire, mais presque sur le volume à construire. Le problème en France, c'est que l'immobilier neuf est souvent regardé principalement à travers le prisme de la défiscalisation. Et ces schémas là sont souvent trop mathématiques, on en perd la quintessence même du sujet, qui est de faire du logement.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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