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Mercer et l’évolution du marché de l’épargne en France

[CONTENU PARTENAIRE] Depuis sa création il y a 75 ans, le groupe international Mercer accompagne de nombreux investisseurs dans l’optimisation de leur programme d’investissement. Interview avec Boutros Thiery — Directeur des Solutions d’investissement au sein de Mercer France —, qui revient lors de cet échange sur les différents enjeux et les perspectives d’avenir liées à l’épargne.

Pouvez-vous nous dire quelques mots en préambule sur votre entreprise Mercer ?

Parmi les nombreuses activités de notre groupe, Mercer est notamment spécialisé dans la gestion d’actifs ; nous conseillons et accompagnons ainsi de nombreux investisseurs professionnels pour leur donner accès aux marchés financiers. Plus précisément, nous sommes aujourd’hui un gestionnaire d’actifs en architecture ouverte, nous ne gérons pas en direct les actifs, mais nous sélectionnons les meilleurs gestionnaires pour déployer le capital de nos clients.

Mercer travaille aussi bien avec des assureurs qu’avec des entreprises autour de leurs plans de retraite, mais aussi avec des banques privées ou des investisseurs institutionnels. Notre entreprise compte à ce jour 4 000 experts répartis dans 43 pays pour constituer la plus grande plateforme de conseil en investissement au monde, et également la plus grande plateforme de gestion en architecture ouverte, avec plus de 400 milliards d’euros d’actifs sous gestion. En France, Mercer dispose de 50 experts de la retraite et de l’investissement pour accompagner différents types de clients professionnels sur des sujets de placement et d’épargne.

Justement, pouvez-vous nous en dire plus sur votre activité d’investissement, et notamment les solutions de gestion d’actifs en architecture ouverte ?

Mercer dispose d’agréments de gestion comme d’autres gestionnaires plus classiques, mais n’investit pas directement dans des sociétés. Mercer sélectionne les meilleurs gestionnaires sur chacune des classes d’actifs d’un programme d’investissement et leur délègue une partie seulement des capitaux qui lui sont confiés par ses clients. Cette gestion par délégation permet de maitriser les risques globaux, de sélectionner les spécialistes qui seront amenés à apporter une expertise bien spécifique, et de gérer activement ces actifs cotés ou non cotés dans des véhicules juridiques adaptés.

Quels sont les atouts de la gestion d’actifs en architecture ouverte pour les investisseurs ?

Les intérêts de l’architecture ouverte sont nombreux et varient selon les objectifs de nos clients. L’ensemble des investisseurs bénéficient tout d’abord de l’expertise de gérants qui sont les meilleurs dans leur domaine et dans la classe d’actifs visée ; le fait que Mercer soit indépendant et rémunéré uniquement par ses clients nous permet de proposer les gérants les plus compétents en toute liberté et en toute transparence, tout en faisant bénéficier entièrement nos clients de notre pouvoir de négociation.

La gestion en architecture ouverte permet également d’accéder à un panel de spécialistes et de classes d’actifs beaucoup plus vaste, et cette diversité est un vrai atout dans les marchés financiers d’aujourd’hui.

De manière générale, quels sont aujourd’hui les enjeux et les évolutions quant au marché de l’épargne ?

Il existe de nombreux enjeux, liés notamment aux questions de volatilité, de remontée des taux, ou encore de l’inflation, qui conduisent par exemple à la recherche de diversification sur les actifs non cotés : tous les investisseurs, qu’ils soient professionnels ou particuliers, font actuellement face à ces problématiques.

En France, le marché de l’épargne est très différent de celui d’autres marchés européens avec une prédominance historique du fonds en euros en assurance vie et d’acteurs bancaires et assurance disposant de réseaux établis. Il existe un réel besoin de diversifier les portefeuilles d’investissement, que ce soit en termes de produits financiers, de gérants, mais aussi de classes d’actifs, avec, par exemple, une allocation plus orientée vers le non coté et l’international. Le second enjeu pour l’épargnant final concerne les frais financiers et les frais de gestion qui sont à ce jour très élevés, parmi les plus élevés au monde. Ces frais représentent un vrai manque à gagner pour parvenir à générer du rendement.

L’architecture ouverte doit permettre de remettre les intérêts des épargnants au centre du jeu, et permettre la recherche de produits financiers diversifiés, performants, innovants et au juste prix.

Il y a également un aspect de financement des sociétés françaises qui est important pour l’écosystème économique français. Du fait de la structure de son système d’épargne, la France investit bien moins que d’autres pays en actions de sociétés publiques ou privées. Des mesures ont été prises par les gouvernements ces dernières années pour aider le tissu économique français, à l’image de la loi Pacte, ou encore des initiatives de financement dites « Tibi ». Mais il faudra aller beaucoup plus loin pour orienter positivement les flux d’investissement vers les sociétés françaises. Faire évoluer fondamentalement le modèle d’épargne est une des clés indispensables pour soutenir les sociétés françaises. De même, des mesures doivent être mises en place pour développer le financement des sociétés françaises par des investisseurs étrangers; l’architecture ouverte peut justement avoir un rôle important à jouer sur ces deux aspects.

Face à ces enjeux, quelles sont désormais vos perspectives d’avenir ?

Nos perspectives sont directement liées aux enjeux que je viens de décrire. Mercer souhaite à la fois apporter plus de diversification aux investisseurs qui lui font confiance, et ainsi aider ses clients en leur délivrant un accès professionnel et vertueux aux marchés financiers.

Les marchés non cotés illustrent parfaitement ce fort besoin de diversification et sont un enjeu majeur dans les marchés financiers d’aujourd’hui. Les investissements non cotés sont par nature plus risqués, sont accessibles via des stratégies beaucoup plus concentrées que sur les marchés publics, et nécessitent la mise en place de relations de confiance et de long terme avec des gérants spécialistes pour créer de la valeur et maitriser les risques. L’architecture ouverte est par conséquent une approche naturelle pour le déploiement de capital sur les marchés privés, et le développement de l’accès à ce segment pour les épargnants individuels passera nécessairement par ce type d’approche.

De manière générale, les modes d’accès à l’épargne évoluent en France, comme dans d’autres pays voisins, avec une demande toujours plus forte d’architecture ouverte. Mercer a l’ambition de contribuer à ce mouvement en déployant son approche indépendante et exclusivement orientée vers l’atteinte des objectifs de ses clients.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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