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Les gaz liquides offrent des alternatives plus renouvelables

[CONTENU PARTENAIRE] Comme beaucoup d’énergies, les gaz liquides tentent de répondre aux enjeux de décarbonation. Leader du marché français, Antargaz est en mouvement sur ce sujet, en déployant de nouvelles offres et des actions fortes. Sa présidente Anne de Bagneux nous en dit plus.

Quels sont les usages des gaz liquides, produits phares d’Antargaz ?

L’usage le plus connu est la cuisson avec les bouteilles de gaz utilisées par un tiers des foyers français. Un autre usage est la mobilité avec le GPL carburant qui sert à alimenter près de 200 000 véhicules légers en France. Il connait une belle croissance car son coût est très inférieur à celui d’un carburant classique. Et enfin, le gaz propane en citerne offre trois usages. C’est une solution de production d’eau chaude, de cuisson et de chauffage pour les particuliers, mais aussi pour les collectivités, les professionnels comme les industriels ou agriculteurs qui l’utilisent pour chauffer des bâtiments, sécher des céréales ou dans le cadre de process thermiques.

Cette énergie fait sa transition vers une origine plus renouvelable ?

Antargaz s’inscrit dans la feuille de route de décarbonation impulsée par la France et l’Europe. Nous proposons depuis quelques mois des offres de gaz biopropane à des professionnels, et lançons ces jours ci une petite bouteille Elfi composée à 51% de biopropane essentiellement destinée aux usages des particuliers. Notre ambition est d’injecter au moins 15% de gaz liquide renouvelable d’ici 2030 dans notre mix énergétique.

Le biopropane est produit dans des bioraffineries, à partir d’huiles alimentaires usagées ou d’huiles végétales durables. En parallèle, nous travaillons déjà sur une autre molécule, le RDME, qui est très proche du propane. Ces productions sont implantées en France ou en Europe, et ne sont pas sujettes à des problématiques d’approvisionnement.

Cette décarbonation est une condition indispensable si nous voulons rester dans le mix énergétique. Maintenir cette diversité est essentiel, car un certain nombre de nos clients ne peut pas passer à l’électricité. Nous essayons d’obtenir des aides à l’investissement de la part du gouvernement, pour que cette feuille de route demeure viable économiquement.

Vous accompagnez vos clients dans leur transition énergétique ?

Nous venons de signer un partenariat avec le Groupe Weck pour créer la coentreprise Wekan, afin de proposer des services d’audit énergétique à des professionnels et collectivités ayant notamment des obligations vis-à-vis du décret tertiaire, pour réduire leur consommation. Grâce à cette alliance entre Antargaz, un énergéticien bien implanté sur les territoires et un professionnel de l’audit et de l’isolation, nous avons pour ambition de devenir un des leaders de ce marché.

Vous êtes aussi engagés sur des pratiques de réduction de vos émissions ?

Nous mettons en place depuis plusieurs années des actions d’efficacité énergétique sur nos propres sites. Et dès le mois de mai, nous installerons des panneaux solaires pour être capables d’autoproduire 30% de notre consommation sur l’un de nos sites dans le Nord. Concernant la logistique, l’objectif d’Antargaz est que 25% des camions de distribution fonctionnent au biocarburant HVO d’ici 2025. Nous en avons déjà plus de 160, ce qui représente 15% de la flotte. Nous sommes fiers d’être le premier fournisseur de gaz à déployer cette démarche.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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