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Les écoles de management actrices de la transformation des entreprises

[CONTENU PARTENAIRE] Big Data et transition écologique et sociale font partie des sujets au cœur de la dynamique de l’école de management Audencia. Le point avec Christophe Germain, directeur général.

Une business school comme la vôtre prend-elle en compte dans les cursus proposés les transformations amenées par l’utilisation croissante des données, du big data puis de l’IA au sein des fonctions métiers des entreprises ?

Cela nous impacte à plusieurs titres. En tant qu’entreprise, Audencia doit manager et analyser des datas au sein de toutes ses directions métiers dans le but de prendre les meilleures décisions stratégiques. Mais l’utilisation croissante des données est également prise en compte au sein des formations que nous délivrons à nos étudiants. Tous les programmes ont d’ores et déjà intégré des cours consacrés au sujet de la data, à l’intelligence artificielle, à la technologie de manière générale. Voilà pour le tronc commun de nos formations.

Et plus spécifiquement ?

Parallèlement, en partenariat avec Centrale Nantes, nous avons lancé un BBA (Bachelor in Business Administration) en big data & management. Ce programme post-bac a la particularité d’être le premier en France, co-accrédité par l’organisme d’accréditation des formations des écoles d’ingénieurs et par celui des formations des écoles de management. Il s’adresse à des étudiants qui, demain, exerceront des métiers liés aux données et souhaitent bénéficier d’un double cursus en privilégiant l’hybridation intégrée. Ils se verront donc remettre un seul diplôme co-délivré par Centrale Nantes et Audencia. Bien que tout nouveau, des recruteurs nous ont déjà manifesté leur intérêt. Nous avons également lancé le MSc (Master of Science) en Data management for Finance, un programme international recrutant à Bac+3 et 4.

La transition écologique et sociale est l’autre tendance qui impacte aujourd’hui le monde de l’entreprise. Comment prenez-vous en compte cette dimension ?

Nous étions déjà, dès 2004, la première école française signataire du Global Compact des Nations Unies, et partenaire du WWF depuis plus de 10 ans. L’ensemble de nos formations intègre les dimensions RSE, et nous avions également déjà des parcours ou formations dédiées, comme le Mastère Spécialisé® Acteur pour la Transition Energétique. Nous allons encore plus loin avec Gaïa, une école de la transition écologique et sociale que nous avons décidé de lancer dans le cadre de notre nouveau plan stratégique. Nous travaillons actuellement à la fabrication des contenus et des dispositifs pédagogiques que les étudiants auront l’obligation de suivre. Ils seront mis à la disposition des étudiants à la rentrée prochaine. Nous sommes accompagnés dans cette démarche par le Shift Project, think tank qui œuvre en faveur d'une économie libérée de la contrainte carbone.

En raison de leurs coûts, les grandes écoles sont souvent vues comme réservées aux ménages les plus favorisés économiquement. Comment vous positionnez-vous sur ce sujet ?

Nous considérons qu’il faut déjà agir en amont de nos écoles. C’est la raison pour laquelle nous avons, dès 2006, lancé le dispositif Brio (auquel se sont jointes depuis trois autres écoles nantaises). Dans ce cadre, nous accompagnons, chaque année, 150 jeunes lycéens issus de milieux défavorisés afin de faire sauter les barrières liées à l’enseignement supérieur. Les statistiques dont nous disposons montrent que 97% de ces jeunes ont poursuivi leurs études après le bac, 56% obtenant un bac+5 (alors que la moyenne nationale est de 38%). De plus, à la rentrée prochaine, nous allons inaugurer le dispositif Sirius. Il s’agit d’une année de propédeutique qui s’adresse à des jeunes titulaires d’un bac professionnel. Nous allons les accompagner le temps d’une année de façon à leur donner les fondamentaux qui leur permettront, s’ils le souhaitent, d’intégrer notre programme post-bac. Cela pour le coût d’une scolarité symbolique. De façon plus globale, pour l’ensemble de nos programmes de formation, il existe une large palette de bourses nationales, régionales, mais aussi internes via la Fondation Audencia, que nos étudiants peuvent solliciter. L’année dernière, rien que pour notre programme Grande Ecole, nous avons versé près d’un million d’euros de bourses internes aux étudiants.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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