Le développement numérique au cœur des collectivités

[CONTENU PARTENAIRE] Le numérique est devenu un sujet incontournable pour les collectivités. Seine-et-Yvelines Numérique les accompagne pour apporter de l’innovation à leur population, comme nous l’explique son directeur général, Laurent Rochette.

Quels sont les axes d’action de Seine-et-Yvelines Numérique ?

Seine-et-Yvelines Numérique est une structure de mutualisation entre différentes collectivités sur le sujet du numérique. Nous sommes une entreprise de service public, qui apporte à nos adhérents - des communes, des intercommunalités ou des établissements qui rendent du service public, comme les pompiers - de l’expertise, du conseil et de l’accompagnement sur des projets complexes et innovants. La complexité des projets peut venir du besoin de coordonner de nombreux acteurs, ou de la nécessité de disposer d’une expertise forte. Cela peut être, par exemple, le déploiement et l’exploitation de systèmes de vidéoprotection ou bien la mise en place de projets numériques dans des écoles.

En quoi les acteurs publics sont-ils encore trop vulnérables face aux cyberattaques ?

Les petites collectivités ont compris qu’il y avait de plus en plus de cyberattaques, et qu’elles pouvaient les concerner, mais elles ne sont pas nécessairement bien équipées. Les attaques rentrent toujours par une porte humaine. Nous leur apportons donc des solutions de formation, de sensibilisation mais aussi de détection et de traitement des attaques. Nous pouvons réaliser des sauvegardes externalisées et des tests de pénétration pour auditer les vulnérabilités du système.

Par ailleurs, lors des grands évènements sportifs, il y a toujours une explosion du nombre de cyber-attaques. Le pays organisateur devient une cible privilégiée. Avec la perspective de la Coupe du monde de rugby et des Jeux Olympiques, il est crucial de se protéger. C’est dans cette perspective que nous organisons le 6 juin des Assises de la cybersécurité pour sensibiliser nos adhérents et les aider dans leur démarche.

Quels sont les grands projets sur lesquels vous intervenez actuellement ?

La région Ile-de-France est le premier désert médical en France. Par exemple, en Yvelines, 40 % des médecins ont plus de 60 ans. Pour mieux répartir l’offre de soin, nous contribuons donc à un projet de cabines de téléconsultation où le patient est mis en relation avec un médecin disponible, pour des cas de figure simples comme le renouvellement d’une ordonnance ou des symptômes relativement bénins. Pour guider le patient et l’aider à se prendre la température ou la tension, chaque cabine a un personnel accompagnant non médical. Le projet prévoit d’installer jusqu’à 50 cabines, et nous venons de déployer les huit premières.

Nous contribuons aussi au projet MobilitY du département des Yvelines, qui consiste à installer des ensembles comprenant un véhicule électrique en autopartage, une borne de recharge ainsi qu’une ombrière avec des panneaux photovoltaïques dans les petites communes rurales des Yvelines. Ces véhicules seront mis à disposition des bénéficiaires du RSA, pour les accompagner dans leur réinsertion, mais aussi des services municipaux des communes. Nous sommes dans une phase pilote, qui concerne 13 communes. Si elle est concluante, le département des Yvelines pourra étendre ce projet aux 155 communes rurales de moins de 2000 habitants du département.

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