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Le commerce, un secteur en pleine mutation

[CONTENU PARTENAIRE] Les dernières années ont bouleversé le commerce physique, qui trouve pourtant toujours sa place dans les modes de consommation, mais doit s’adapter à de nouveaux enjeux. C’est la direction que prend la foncière MRM, comme nous l’explique son directeur général François Matray.

Quelles sont les expertises de la société MRM ?

MRM est une foncière cotée en bourse, dédiée au commerce. Notre patrimoine s’élève à 245 millions d’euros, avec des actifs de toutes tailles répartis sur toute la France. Notre mix enseignes est très diversifié et équilibré, avec quatre segments représentant chacun entre 16 et 18% du loyer : l’alimentaire, l’équipement de la maison, le prêt-à-porter et la beauté.

Nous employons notre savoir-faire en matière de gestion dynamique afin de soutenir l’attractivité de nos sites, pour les commerçants comme pour les visiteurs. C’est le rôle de l’asset manager qui pilote son actif. Il doit vérifier que les bonnes enseignes sont aux bons endroits, avec le format adapté aux besoins des consommateurs. Il gère également les programmes et travaux de rénovation ou d’extension, ainsi que les aspects juridiques.

Depuis l’année dernière, MRM prend une nouvelle envergure ?

Nous avons connu un premier virage en 2013 lorsque SCOR est entré à notre capital à hauteur de 60%. MRM était une foncière mixte ; la stratégie fut une cession progressive des bureaux et un recentrage sur les actifs de commerce. L’année dernière, nous avons fait une acquisition structurante de deux centres commerciaux auprès d’Altarea qui est entrée au capital de MRM à hauteur de 16%.

L’expertise de notre équipe nous apporte de bons résultats sur un petit portefeuille. Cette première opération nous a donné de l’appétit pour dupliquer cela sur un portefeuille plus large.

Quelle est la situation actuelle dans le secteur du commerce ?

Le contexte des dernières années a été compliqué avec les gilets jaunes, le Covid ou l’essor du e-commerce. Les investisseurs se sont détournés du commerce. Pourtant, les gens ont toujours envie de faire leurs courses dans des boutiques physiques. Le e-commerce vient renforcer les enseignes en complémentarité et l’inflation donne une nouvelle tendance.

Aujourd’hui, deux segments fonctionnent très bien : les positionnements petits prix, comme Action, Primark ou Lidl, et le haut de gamme. À l’inverse, des enseignes historiques de milieu de gamme souffrent. Mais certaines enseignes, comme Zara, ETAM ou Don’t call me Jennyfer, ont réussi à s’adapter et à réaliser leur transition vers l’omnicanalité.

En adéquation avec notre portefeuille, nous avons choisi de mettre un focus sur les commerces de proximité, ainsi que sur les enseignes discount qui représentent désormais une part significative de notre portefeuille.

En quoi les enjeux environnementaux changent la donne dans l’immobilier ?

Ils sont clairement à l’origine d’un nouveau paradigme. Les premiers objectifs que nous nous sommes fixés sont la baisse des consommations énergétiques, qui passe par la rénovation des bâtiments, et la sortie des énergies fossiles, par exemple en convertissant chaudières ou climatisations vers l’électrique. Nous avons déjà réduit la consommation énergétique de 25% sur les dernières années et décarboné notre portefeuille à hauteur de 33%.


Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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