La restructuration de bureaux, réponse aux enjeux environnementaux et sociaux

[CONTENU PARTENAIRE] Alors que la demande pour des bureaux au cœur des villes est plus que jamais d’actualité, leur conception doit prendre en compte l’environnement. Yrieix Martineau, architecte DPLG et fondateur de l’agence d’architecture YMA, nous parle des enjeux autour de la restructuration.

Quelles sont les expertises de l’agence YMA ?

YMA est une agence d’architecture spécialisée dans la restructuration tertiaire parisienne. Nous réalisons des restructurations lourdes de bâtiments de bureaux, allant de 1000 à 45 000 mètres carrés. Nos trois domaines d’activité principaux sont l’architecture, l’architecture d’intérieur et la maîtrise d’œuvre d’exécution, ce qui nous permet de gérer nos projets en offrant un service clé en main à nos clients, de la conception à la livraison des immeubles.

Actuellement, nous avons plusieurs opérations importantes, dont deux restructurations lourdes dans le quartier de l’Opéra de 15 000 mètres carrés chacune : l’îlot 4 Septembre et l’îlot Louis Legrand, mais aussi une opération rue de Clignancourt de 12 000 mètres carrés.

En quoi la restructuration répond aux enjeux environnementaux auxquels fait face le secteur de l’immobilier ?

La restructuration est une spécialité qui existe depuis longtemps, mais qui gagne en maturité au fil des années, avec les modes de travail et des enjeux environnementaux qui s’imposent à nous. Lorsque nous restructurons des immeubles, nous en préservons la majeure partie - près de 80%, et faisons un réaménagement lourd. Nous nous servons de la coque extérieure, tout en changeant la façon de vivre dans les immeubles. L’empreinte carbone est donc déjà relativement faible. Au vu de l’impact croissant des enjeux environnementaux, nous préservons de plus en plus d’éléments dans le cadre des restructurations. En outre, elles permettent d’intervenir là où il n’est plus possible de construire.

Depuis longtemps, l’industrie de l’immobilier s’est tournée vers les certifications environnementales pour la rénovation et la construction d’immeubles : la certification française HQE, très pratiquée il y a dix ans, les doubles certifications BREEAM anglaises, la certification LEED américaine et récemment le BBCA (bâtiment bas carbone), qui atteste d’une réalisation poussée en termes de qualité environnementale, avec du réemploi et des techniques de construction raisonnées. Ce sont des choses que nous développons sur nos bâtiments, qui incluent systématiquement des certifications comme le BREEAM et le BBCA.

Comment l’évolution des modes de travail impacte-t-elle les tendances immobilières ?

Depuis la fin du Covid, nous assistons à un retour des bâtiments de bureaux vers l’hyper centre. Ceux qui avaient autrefois des grandes surfaces à l’extérieur reviennent dans Paris, car ils ont besoin de moins de surface, d’être mieux localisés, plus près des hubs de transport et surtout d’être accessibles via des mobilités douces urbaines comme la marche, la trottinette ou le vélo. L’appétence pour des bureaux restructurés est donc de plus en plus forte, car contrairement à ce qu’on pourrait croire, il y a peu de bureaux dans Paris répondant aux attentes des utilisateurs, aussi bien les patrons que leurs salariés.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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