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Décryptage

Des capteurs de pointe pour développer des robots interactifs

[CONTENU PARTENAIRE] Spécialiste dans le développement et la fabrication de capteurs de mesure sans contact, l’entreprise Fogale Sensors a adapté ses technologies aux robots, notamment pour leur permettre d’interagir de manière plus harmonieuse et sans danger pour l’humain. Didier Rozière, directeur technique, nous en dévoile plus.

Quelle est l’expertise de Fogale Sensors ?

Fogale Sensors est spécialisé dans la conception et la commercialisation de capteurs de haute technologie et de haute précision, basés sur des technologies capacitives et inductives. Ils permettent de mesurer des distances, positions, déplacements et vibrations sans contact dans des environnements contraints.

Dans les secteurs interventionnels de la santé nos capteurs sont fixés à l’intérieur des coques d’arceaux chirurgicaux pour permettre d’approcher et de positionner la machine au plus près du patient avec plus d’ergonomie et sans risque de collision. Ils sont aussi utilisés dans des turbines à gaz très haute température, pour vérifier si les aubes ont des comportements vibratoires normaux, afin d’anticiper usure et casse de celles-ci et ainsi éviter des conséquences techniques et économiques considérables. Nous proposons également des solutions de métrologie dimensionnelle sans contact, soit dans des conditions extrêmes liées au secteur nucléaire, soit pour aligner les grandes machines des accélérateurs de particules sur des kilomètres, ou encore pour contrôler la position des miroirs des télescopes géants au nanomètre près.

En quoi cette technologie trouve-t-elle sa place dans le développement de robots capables d’interagir efficacement avec les humains ?

Le robot a été développé dans les années 80 pour répondre à des besoins de production dans l’industrie. Il y a une dizaine d’années sont apparus des robots collaboratifs, plus petits et moins dangereux, qui peuvent travailler à côté de l’humain. Ils sont équipés de capteurs sensitifs pour s’arrêter avec une énergie limitée en cas de collision. Malgré cela, pour une personne qui travaille sur une ligne de production, se faire bousculer n’est pas naturel.

Les moyens optiques qui existent actuellement ne permettent pas à ces robots de travailler en harmonie avec l’humain. Notre solution consiste à d’adapter notre technologie capacitive pour recouvrir les robots, ou du moins certaines parties, de capteurs sensitifs qui détectent l’approche d’un humain à 10 ou 20 centimètres. Nous pouvons aussi proposer des peaux à surface molle, qui peuvent amortir un choc, mais aussi mesurer le toucher et l’enfoncement des doigts.

Quels sont les challenges sur lesquels vous travaillez actuellement ?

Nous nous intéressons à la robotique industrielle, plus particulièrement au pick and place : des bras manipulateurs qui attrapent un objet et le reposent. Notre challenge est d’apporter plus d’autonomie et d’interactivité aux robots pour les rendre totalement collaboratifs avec les personnes.

Dans le médical, nous nous focalisons sur les robots qui assistent les chirurgiens. Ce sont des bras articulés qui sont rigides et précis, mais simples. Notre objectif est de libérer la concentration du chirurgien, en ajoutant de l’interactivité.

Enfin, nous nous intéressons aux robots de service, qui accompagnent les personnes âgées ou vulnérables. Un sujet très intéressant est comment le robot peut interagir en harmonie et sans danger avec l’humain. Pour cela, rajouter une peau sensitive sur les bras est très important.

Ce contenu a été réalisé avec SCRIBEO. La rédaction de BFMBUSINESS n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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