Oncodiag, des tests innovants pour le dépistage des cancers

Société spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions innovantes pour le dépistage, le diagnostic et le suivi des cancers, Oncodiag vient de lancer un test non-invasif destiné à la surveillance du cancer de la vessie.

« Quand il s’agit de se faire dépister, les gens sont trop souvent réticents du fait de la pénibilité des tests ». C’est justement face à ce constat que Claude Hennion a décidé, avec d’autres experts de la communauté scientifique et clinique, de fonder Oncodiag en 2013. L’objectif premier est de permettre à de nombreux patients de pouvoir se faire dépister grâce à des solutions non-invasives mais tout aussi efficaces, avec comme priorité le cancer de la vessie, le cancer colorectal et le cancer de la prostate. « Par exemple, pour le cancer de la vessie, les patients sont obligés de faire un contrôle tous les 3 mois avec une caméra qui se loge directement dans la vessie. C’est beaucoup trop rebutant pour eux, ce qui fait que certains ne reviennent plus se faire tester. Mais sans dépistage, le cancer ne peut pas être soigné » déplore Claude Hennion.

Urodiag, le premier test non-invasif pour le dépistage du cancer de la vessie

C’est pour faire face à cette problématique que la société Oncodiag a donc développé une solution innovante qui répond à un réel besoin médical. « Les cellules tumorales étant moins adhésives aux parois de la vessie que les cellules normales, elles vont se détacher plus facilement et se retrouver dans l’urine ». Ainsi, le patient doit simplement fournir un échantillon d’urine qui va ensuite être filtré puis analysé par PCR afin de déterminer la signature génétique des cellules. Commercialisé depuis le début d’année 2023, le test Urodiag a reçu le feu vert de la Fédération Française d’Urologie ce qui représente un véritable gage de qualité et d’efficacité.

S’il existe une solution adaptée pour le cancer de la vessie, Oncodiag souhaite désormais poursuivre ses recherches pour le cancer de la prostate et le cancer colorectal. « Les urologues ont constaté que 30 % des prostates retirées n’avaient pas besoin de l’être et nécessitent seulement une surveillance. Nous voulons avant tout faire un dépistage fort et donner une indication sur le niveau d’agressivité afin de réduire au maximum les ablations de la prostate » avance Claude Hennion.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec OpenMedias. La rédaction de BFM Business n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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