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Taux: nette détente en périphérie après communiqué de la BCE

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(CercleFinance.com) - Le communiqué final et la conférence de presse de la BCE se solde par une spectaculaire détente des taux 'périphériques' avec -10Pts de base sur les BTP italiens à 2,345% (ils se situent sous le '10 ans' US qui affiche 2,3

(CercleFinance.com) - Le communiqué final et la conférence de presse de la BCE se solde par une spectaculaire détente des taux 'périphériques' avec -10Pts de base sur les BTP italiens à 2,345% (ils se situent sous le '10 ans' US qui affiche 2,36%) et -8Pts de base sur les 'bonos' espagnols (à 2,11%).
Les OAT n'accompagnent pas le mouvement haussier de la 'zone Sud' avec un rendement inchangé de 1,17 à 1,18%, soit toujours 40Prs de 'spread' avec les 'Bunds' inchangés à 0,78%.

Les 24 membres de la BCE approuvent la reflation du bilan du bilan à hauteur des sommets de mars 2012, soit un potentiel de 1.000MdsE (1.250Mds$) de rachats de divers actifs obligataires.
Autrement, la Bundesbank se range à la stratégie ultra-accommodante de la BCE après que Jens Weidman ait à plusieurs reprises critiqué le risque de voir la BCE se transformer en 'bad bank'.

Les risques économiques penchent nettement du côté de prix durablement bas, la Bundesbank doit percevoir que l'inflation est aux portes de l'Europe pour avoir mis ses divergences de côté.
La BCE confirme par ailleurs un scénario de croissance faible en 2014 (+0,8%) et en 2015 (+1,1%).
Il faut souligner que les estimations sont systématiquement revues chaque trimestre à la baisse depuis 4 ans: les projection de PIB ne se sont jamais vérifiées depuis 2010.

Pendant ce temps, l'économie américaine semble en plein forme avec un marché de l'emploi qui s'améliore -statistiquement s'entend- avec des demandes hebdomadaires d'indemnisation chômage au plus bas depuis l'an 2000 (-10.000 à l'issue de la semaine du 1er novembre, à 278 000).

C'est de bon augure avant les chiffres de l'emploi attendus demain (le NFP) avec 240.000 créations de jobs espérées.

La productivité US augmente de +2% (contre croissance à +3,5%) mais les coûts salariaux baissent (pas de hausse des salaires), ce qui explique certainement le sentiment que leur situation ne s'améliore pas.

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