BFM Patrimoine
Placements

Paris: la chasse aux bonnes affaires s'enclenche à W-Street?

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Le scénario qui se déroule à Wall Street semble décalqué sur celui observé en Europe en matinée: ouverture en net repli puis contre-attaque des acheteurs, lancés dans une chasse au 'prix cassés'. Les indices US affichen

(CercleFinance.com) - Le scénario qui se déroule à Wall Street semble décalqué sur celui observé en Europe en matinée: ouverture en net repli puis contre-attaque des acheteurs, lancés dans une chasse au 'prix cassés'.

Les indices US affichent une nette progression à la mi-séance, notamment le Nasdaq qui affiche +0,5% ou le Dow Jones qui reprend +0,3%.

A Paris, les dernières minutes de cotations ont fait pencher la balance en faveur de la hausse (+0,12% pour le CAC40)... mais le suspens a duré jusqu'aux ultimes secondes du 'fixing' de clôture.
Le rebond du milieu de la matinée de 4.030 vers 4.102 (culmination à 13H avec +0,8%) avait fait long feu et la Bourse de Paris retombait dans le rouge dans le sillage de Wall Street à partir de 16H15.

Les acheteurs ont été rendus circonspects par la décrue initiale des indices US avec -0,3% sur le Dow Jones, -1% sur le Nasdaq, -0,5% sur le 'S&P' (qui basculait sous les 1.900Pts, à 1.897).

Mais les indices US ont renversé la vapeur vers 17H30 (au meilleur moment)et il en découlé le redressement de Londres qui grappille +0,4%, Francfort +0,27%.
En revanche, Amsterdam lâchait -0,35%, Bruxelles -0,75% et Milan -1,2%... et l'Euro-Stoxx50 finit en progression de 0,25%, mais ne parvient pas à accrocher les '3.000'.

Le tableau des publications macroéconomiques était vierge de tout indicateur en Europe, le seul chiffre divulgué de matin concernait la balance commerciale chinoise qui a plus que doublé sur un an en septembre.

Le 'G20' de Washington a largement traité des difficultés de la zone euro qui balance entre récession ou déflation et dont plusieurs pays-membres ont vu leur notation dégradée par les agences de notation.

'La psychologie des investisseurs est négative avec un risque de poursuite de la baisse', avaient expliqué les équipes de Barclays Bourse ce matin.

Même son de cloche du côté des analystes de Saxo Banque, qui soulignaient de leur côté que 'les investisseurs se montrent particulièrement inquiets en ce début de saison des résultats alors que la zone euro peine à se relancer'.

Le contexte n'a il est vrai guère évolué depuis la semaine dernière, particulièrement défavorable aux marchés actions européens - le CAC 40 a, lui, perdu près de 5% en l'espace de cinq séances -, entre indicateurs décevants dans la zone euro, propagation du virus Ebola et progression territoriale de l'Etat Islamique devant laquelle la coalition internationale semble, sinon démunie, en tout cas insuffisamment performante.

En l'absence d'indicateurs économiques en ce début de semaine, les opérateurs vont se concentrer sur les résultats trimestriels, et notamment ceux de poids lourds de la finance comme Citigroup, JPMorgan et Wells Fargo.

Côté valeurs, STMicroelectronics (-4,65% à 5,32E) subit le double impact négatif du 'profit warning' de Microchip et d'un abaissement de recommandation de JPMorgan.

Publicis reste stable après l'annonce d'une prise de participation de de 20% dans Matomy Media Group (une société israélienne cotée à Londres).

Quelques valeurs cycliques tentent de redresser la tête à l'image de Vinci (+1,95%), Schneider Electric (+1,1%), Saint Gobain (+0,9%) ou Arcelor (+2,2%).
La lourdeur persistait sur Accor (-1,35% sur des rumeurs non confirmées de rachat de Kyriad et Campanile à Starwood Capital), Carrefour et Essilor (-1,65%).

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance