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Paris est la 7ème ville la plus chère du monde

Distancée par Hong Kong, Londres ou New York, la capitale française parvient néanmoins à maintenir son attractivité auprès des étrangers. En partie grâce à une faible augmentation des prix.

Distancée par Hong Kong, Londres ou New York, la capitale française parvient néanmoins à maintenir son attractivité auprès des étrangers. En partie grâce à une faible augmentation des prix. - Yuriy Dyachyshyn - AFP

Selon une étude, le marché parisien des résidences d’exception confirme sa bonne tenue. Il faut dire que la capitale française a de sérieux atouts pour séduire, à commencer par les prix, qui restent "raisonnables" en comparaison des autres villes mondiales.

La capitale française reste très en vue pour son immobilier de luxe. Un classement établi par le groupe de conseil en immobilier Savills la place au 7ème rang des villes les plus chères au monde, derrière Moscou, Tokyo, Londres, New York, Monaco et Hong Kong.

La région administrative autonome chinoise truste ainsi la première place, étant redevenue l'une des villes où le risque d'explosion de la bulle immobilière est le plus élevé.

En dépit du recul d’une place par rapport à 2014, "le marché parisien retrouve des couleurs après deux années impactées par des incertitudes économiques et fiscales", indique Savills.

Selon cette étude, l'année 2015 se caractérise par une croissance des ventes de biens résidentiels de luxe, tirées notamment par les 8ème, 16ème et 6ème arrondissements.

Une dynamique à laquelle participent activement les acquéreurs étrangers, "de retour sur le marché avec l’envie de concrétiser leur projet immobilier" dans un contexte de taux de change favorable et de prix favorables.

Au dernier pointage, pas moins de 1.648 appartements de plus d'1 million d'euros ont été acquis à Paris, dont plus d'un dixième par des acquéreurs étrangers.

Une clientèle internationale plus présente

Les Américains reviennent peu à peu dans le résidentiel de luxe tandis que les Européens, historiquement les plus présents (entre 30% et 50% depuis 2007) voient leur part s’accroître également en 2014 pour atteindre 52% des ventes, indique l'étude.

Qu'est-ce qui explique la résistance de la cote du marché parisien? Paradoxalement, c'est la faible évolution des prix depuis 2012 qui contribue à maintenir son attractivité, souligne le cabinet. 

Selon lui, les prix raisonnables (comparé aux autres villes mondiales) ainsi que le potentiel de réalisation de plus-value immobilière sur le long terme assurent à Paris une "attractivité certaine".

Mi-2015, les prix médians des biens d’1 à 3 millions d’euros s’échelonnent entre... Cliquez ici pour lire la suite

Léo Monégier et Julien Mouret