Gamifly, la start-up française d’e-sport mise sur le marché chinois

L’e-sport n’est pas qu’un phénomène de mode, mais un véritable business de près d’un milliard de dollars, pour environ 500 millions d’utilisateurs dans le monde. Ce marché du jeu vidéo de compétition étant dominé par la Chine, de plus en plus d’acteurs européens de l’e-sport sont désormais présents là-bas. C’est le cas de la start-up française Gamifly.

Spécialisée dans l’e-sport, Gamifly développe des outils digitaux pour maximiser l’expérience des fans, favoriser l’engagement de la communauté et monétiser l’audience de ses clients. Concrètement, la start-up propose à ses partenaires un éventail de solutions pour organiser et animer leurs évènements et streams, grâce à des mécaniques de gamification et de classement en direct.

Fondée en 2016, la jeune pousse compte 7 collaborateurs et réalise déjà 10% de son CA sur le marché chinois. “C’est le plus grand marché du monde dans le monde de l’e-sport (…)” explique Vincent Jouglard, cofondateur de Gamifly. La Chine aurait-elle plusieurs d’années d’avance sur la France et le reste de l’Europe ? “Là où par exemple on va avoir des égéries de sportswear en France et en Europe qui sont dans le monde du sport, en Chine ce sera déjà des gens qui viennent du monde du jeu vidéo, du jeu vidéo compétitif que l’on appelle e-sport” confirme-t-il.

À moyen terme, la Chine pourrait représenter 20% à 30% du chiffre d’affaires mondial de Gamifly, et même 50% d’ici 5 à 10 ans selon Vincent Jouglard. Pour ce faire, la start-up projette une implémentation prochaine dans le pays, en s’appuyant sur des équipes de production locales “pour avoir des développements qui soient spécifiques, et avec des enjeux de données et de monétisation qui sont propres à la Chine”.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec China Radio International

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