Coronavirus: les pharmacies autorisées à produire leur solution hydroalcoolique

Le ministre de la Santé a signé un arrêté autorisant les pharmacies à produire leur propre solution hydroalcoolique, les officines faisant face à une pénurie devant l'afflux de demande. Ce texte sera accompagné d'un contrôle de prix, alors qu'un décret encadrant les prix de ces solutions est entré en vigueur depuis ce vendredi.

Les pharmacies d'officine vont être autorisées à produire leur propre solution hydroalcoolique qu'elles pourront aussi vendre. Un arrêté a été signé dans ce sens par le ministre des Solidarités et de la Santé qui l'a annoncé lors du point presse sur l'épidémie de coronavirus effectué quotidiennement en fin de journée.

"Les représentants du secteur nous disent être capables de produire jusqu'à 2 millions de doses par jour. Il y a un assouplissement des réglementations européennes" a déclaré Olivier Véran qui ajoute que cet arrêté d'autorisation "sera accompagné d'un contrôle des prix car c'est important."

Depuis ce vendredi matin, un décret encadrant les prix de vente des gels hydroalcooliques entré en vigueur et s'appliquant jusqu'au 31 mai, limite à 3 euros les 100 ml le prix des gels hydroalcooliques destinés à l'hygiène corporelle. Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 2 euros le flacon et ceux de 300 ml à 5 euros.

"Les représentants du secteur nous disent être capables de produire jusqu'à 2 millions de doses par jour. Il y a un assouplissement des réglementations européennes" a déclaré Olivier Véran qui ajoute que cet arrêté d'autorisation qui "sera accompagné d'un contrôle des prix car c'est important."

Depuis ce vendredi matin, un décret encadrant les prix de vente des gels hydroalcooliques entré en vigueur et s'appliquant jusqu'au 31 mai, limite à 3 euros les 100 ml le prix des gels hydroalcooliques destinés à l'hygiène corporelle. Les flacons de 50 ml sont eux plafonnés à 2 euros le flacon et ceux de 300 ml à 5 euros.

En autorisant les pharmacies à produire leurs propres solutions de désinfection, le gouvernement veut répondre à la pénurie qui sévit dans les officines. Selon la FSPF (Fédération des syndicats pharmaceutiques de France), la plupart des pharmacies sont actuellement en rupture de stock.

Des ventes en forte hausse

Les pharmaciens qui disposaient encore de produits hydroalcooliques, acquis à des tarifs supérieurs au prix de vente encadré désormais en vigueur, sont invités à "réaliser un état des lieux de leur stock". Ils pourront dès lors demander d'être indemnisés pour les ventes à perte générées par l'encadrement des tarifs, a-t-il ajouté.

Les ventes des gels hydroalcooliques, dont l'usage est fortement recommandé pour désinfecter les mains et éviter l'infection par le Covid-19, se sont récemment envolées en raison des craintes que suscite le virus et il commence à être difficile d'en trouver notamment dans certaines pharmacies parisiennes.

Frédéric Bergé