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La start-up Hey Pongo propose un carnet de rappel numérique aux restaurateurs

Ludwig Jamet, président et cofondateur de Hey Pongo, était l'invité ce vendredi matin de Good Morning Business sur BFM Business.

En Île-de-France, les restaurants de Paris et de la petite couronne doivent désormais tenir un "carnet de rappel" de leurs clients. La start-up française Hey Pongo, qui propose des outils marketing automatisés à destination des restaurateurs et des commerçants, vient d'intégrer à sa plateforme une version numérique de ce carnet de rappel. Son président et cofondateur, Ludwig Jamet, était l'invité ce vendredi matin de Good Morning Business sur BFM Business.

Dès le lundi où on a appris que les mesures se durcissaient, aussi fastidieuses et contraignantes soient-elles au niveau du carnet de rappel, on a tout de suite essayé de [reconfigurer] notre produit. Dans notre application, à la base, on ne récupérait que le point de contact qu'est le numéro de téléphone pour créer une base de clients et l'idée est désormais d'ajouter le nom et le prénom […]. La tablette numérique au comptoir permet de faire office de carnet de rappel", explique Ludwig Jamet.

Données personnelles

Afin de faciliter le suivi épidémiologique du coronavirus sur le sol français, les restaurateurs franciliens sont en effet tenus d'inscrire les coordonnées de leurs clients – noms, numéros de téléphone, heures d'arrivée sur place – en vertu du nouveau protocole sanitaire en vigueur dans la capitale et sa proche banlieue. Cette démarche, qui existe déjà dans plusieurs pays voisins comme en Belgique ou en Italie, doit permettre de retrouver rapidement les cas contact si un des clients est malade.

Par ailleurs, Ludwig Jamet assure être en conformité avec les règles de protection des données personnelles. Les informations personnelles recueillies ne peuvent en effet être utilisés à des fins marketing, sous peine de lourdes sanctions de la CNIL, et doivent être supprimées au bout de 14 jours, soit la durée d'incubation maximale du nouveau coronavirus. Plusieurs plaintes pour des utilisations frauduleuses de données ont déjà été déposées en Allemagne.

J. B.