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Les élus américains appelés à se prononcer sur l'accord rehaussant le plafond de la dette

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022

Le Capitole, siège du Congrès américain, à Washington le 1er mars 2022 - MANDEL NGAN

Les parlementaires du Congrès vont voter ce mercredi sur un accord visant à éviter un défaut de paiement inédit, aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l'économie.

Arraché au forceps au bout de négociations marathon, le texte visant à relever le plafond de la dette américaine arrive devant les élus de la Chambre des représentants ce mercredi, mais le vote s'annonce lui aussi houleux.

Le Congrès a gagné quelques jours de répit: les caisses du pays ne devraient se retrouver à sec que le 5 juin, et non le 1er, selon une estimation affinée donnée vendredi par la secrétaire au Trésor, Janet Yellen.

L'accord conclu entre le président démocrate, Joe Biden, et le chef républicain à la Chambre, Kevin McCarthy, doit cependant encore être validé par les élus, dont certains ont déjà affiché une nette opposition. Sans cela, les Etats-Unis risquent un défaut de paiement inédit, aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l'économie.

Un vote prévu ce mercredi

La commission du règlement de la Chambre des représentants a donné mardi une première indication de la tendance à venir en validant le projet de loi, par sept voix contre six, deux républicains et quatre démocrates se prononçant contre.

C'est désormais aux élus de la Chambre, à majorité républicaine, de se prononcer. Un vote est prévu mercredi en séance plénière avant que le Sénat, à majorité démocrate, ne le fasse à son tour.

Mardi, Joe Biden a invité "fermement" les élus à adopter cette législation, fruit du compromis qu'il a lui-même négocié. "Allons de l'avant concernant nos obligations et construisons l'économie la plus puissante de l'histoire de l'humanité", a-t-il ajouté.

Le plus dur est encore à faire pour Kevin McCarthy: convaincre sa majorité républicaine de valider la nouvelle loi, afin de ne pas paraître dépendant des élus démocrates.

La tâche pourrait s'avérer plus difficile que prévu car l'opposition au sein du parti républicain semble dépasser les soutiens de l'ex-président Donald Trump à la Chambre.

A.G avec AFP