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Joe Biden veut faire passer l'impôt sur les sociétés de 21% à 28%

Joe Biden, lors d'une intervention sur la vaccination contre le Covid-19 aux Etats-Unis, à la Maison Blanche le 29 mars 2021

Joe Biden, lors d'une intervention sur la vaccination contre le Covid-19 aux Etats-Unis, à la Maison Blanche le 29 mars 2021 - Drew Angerer © 2019 AFP

Pour financer son nouveau plan d'investissement dans les infrastructures, le président américain va proposer ce mercredi d'augmenter significativement l'impôt sur les sociétés.

Le président américain Joe Biden proposera ce mercredi de faire passer l'impôt sur les sociétés de 21% à 28% afin de financer un ambitieux plan d'investissement dans les infrastructures.

Selon la Maison Blanche, ce taux resterait, après cette hausse, au plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale, à l'exception des années écoulées depuis la réforme fiscale de Donald Trump votée en 2017. La réforme proposée vise plus largement à "favoriser les créations d'emplois et les investissements aux Etats-Unis" et s'assurer que les grands groupes "paient leur part", a expliqué l'exécutif.

Reconstruction

Au total, Joe Biden prévoit d'investir 2000 milliards de dollars dans les infrastructures, avec l'objectif affiché de créer des millions d'emplois et de relever le défi de la compétitivité face à la Chine. La première phase de son programme "Build Back Better" ("Reconstruire mieux"), qu'il présentera lors d'un discours à Pittsburgh, en Pennsylvanie, détaillera ces investissements étalés sur huit ans.

Elle prévoit en particulier d'injecter 620 milliards de dollars dans les transports, permettant de moderniser plus de 32.000 kilomètres de routes et autoroutes à travers les Etats-Unis. Le locataire de la Maison Blanche, que Donald Trump avait pour habitude de caricaturer en "Sleepy Joe" (Joe l'endormi), sans idées ni lignes directrices fortes, entend faire de ce dossier l'un des marqueurs de son mandat.

Joe Biden "pense que son rôle est d'offrir une perspective audacieuse sur la façon dont nous pouvons investir pour notre pays, pour nos communautés, pour nos travailleurs", a souligné Jen Psaki, sa porte-parole.
P.L. avec AFP