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"Dans deux ans, vous serez tous au chômage": Donald Trump refroidit les grévistes de l'automobile

Lors de son déplacement dans l'État du Michigan, l'ancien président américain a estimé que la transition vers les véhicules électriques rendait inutile à terme tout accord entre les constructeurs automobiles et les salariés en grève.

L'ancien président américain a estimé mercredi lors d'un déplacement dans l'État du Michigan qu'un accord entre les constructeurs automobiles et les salariés en grève avait peu d'importance, la transition vers les véhicules électriques annonçant leur obsolescence.

"Ce que vous obtenez ne fait pas la moindre différence parce que, dans deux ans, vous serez tous au chômage", a déclaré Donald Trump à des ouvriers rassemblés chez un fournisseur automobile non syndiqué dans les environs de Detroit, dans l'Etat du Michigan.

Donald Trump, qui a décidé de ne pas participer mercredi au deuxième débat de la primaire républicaine, a critiqué Joe Biden, qui encourage la production de véhicules électriques par des mesures incitatives.

Une réponse aux récentes attaques de Ron DeSantis?

Les salariés des trois constructeurs automobiles historiques, General Motors, Ford et Stellantis, ont entamé le 15 septembre une grève à l'appel de l'United Auto Workers, qui demande une augmentation des salaires et une plus grande sécurité de l'emploi alors que le secteur effectue sa transition vers les véhicules électriques.

Joe Biden s'est rendu mardi sur un piquet de grève afin de manifester son soutien aux grévistes de l'UAW. Alors que Donald Trump s'exprimait dans le Michigan, l'équipe de campagne de Joe Biden a qualifié l'ancien président de "charlatan milliardaire" ne se souciant pas des ouvriers.

Le gouverneur de l'État de Floride, Ron DeSantis, a dit lors du débat de la primaire républicaine que Donald Trump était "aux abonnés absents". Donald Trump fait figure de grand favori dans la course à l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle de novembre 2024, bénéficiant d'une avance de 37 points de pourcentage sur Ron DeSantis, son plus proche rival, selon un récent sondage.

TT avec Reuters