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Brexit : "tout ce qui a été signé doit être respecté", avertit Michel Barnier

Le négociateur en chef de l'Union européenne Michel Barnier.

Le négociateur en chef de l'Union européenne Michel Barnier. - Emmanuel Dunand - AFP

Le négociateur en chef de l'UE pour le Brexit a réagi à un article de presse évoquant une possible remise en cause de parties clés de l'accord signé entre Londres et Bruxelles.

"Tout ce qui a été signé dans le passé doit être respecté", a averti lundi le négociateur en chef de l'UE sur le Brexit Michel Barnier, réagissant à un article de presse évoquant une possible remise en cause de parties clés de l'accord de sortie du Royaume-Uni de l'UE. "C'est le gage de la confiance pour l'avenir", a-t-il insisté sur la radio France Inter alors que, selon le Financial Times, le gouvernement britannique envisage une nouvelle législation qui menacerait les compromis trouvés sur le statut de l'Irlande du Nord et les aides d'Etat.

Le Royaume-Uni a formellement quitté l'UE le 31 janvier, mais il reste régi par la réglementation européenne jusqu'à la fin de l'année, tandis que les deux parties tentent de conclure un accord de libre-échange. Les négociations butent notamment sur la pêche et les conditions de concurrence équitable.

Un accord d'ici le 15 octobre?

Le Premier ministre britannique Boris Johnson, de son côté, a fait monter la pression avant la reprise des discussions mardi. "Il doit y avoir un accord avec nos amis européens d'ici au Conseil européen le 15 octobre pour qu'il entre en vigueur d'ici à la fin de l'année", à la fin de la période de transition après le Brexit et "si nous n'arrivons pas à nous accorder d'ici là, je ne vois pas d'accord de libre-échange entre nous", a-t-il assuré ce lundi.

Faute d'accord entre Londres et Bruxelles avant le 31 décembre prochain, les seules règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), avec leurs droits de douane élevés et leurs contrôles douaniers poussés, s'appliqueraient.

J. B. avec AFP