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Henri Poupart-Lafarge (Alstom) assure qu'aucun choix n'a été fait pour la cession de l'usine de Reichshoffen

Sur BFM Business, le PDG conteste les rumeurs de presse faisant état d'une préférence pour le tchèque Skoda.

La vente du site d’Alstom situé à Reichshoffen en Alsace fait partie des concessions acceptées par l'industriel français afin que la Commission européenne valide le rachat du canadien Bombardier. Cette cession est très sensible, le site employant 800 personnes.

Depuis plusieurs semaines, les rumeurs se multiplient faisant état d'une préférence pour le tchèque Skoda face à l'espagnol CAF. Une rumeur fermement démentie par Henri Poupart-Lafarge, PDG d'Alstom sur le plateau de Good Morning Business.

"Le premier critère, c'est celui du périmètre"

"Ce n'est pas vrai", assène-t-il. "Nous avons à coeur de garantir l'avenir de ce site. De ce point de vue, l'important, c'est le projet industriel, soit de Skoda, soit de CAF. Je n'ai pas d'a priori, la Commission souhaitait que ce soit un repreneur européen", poursuit-il. Manière de confirmer la fin de non recevoir face aux ambitions du géant chinois CRRC qui a lorgné un temps ce site.

Il y a des offres sur la table, nous sommes en train de les étudier, il n'y a pas de préférence, il y a une préférence pour le meilleur projet industriel et quand les deux projets industriels seront finalisés, nous choisirons celui qui nous semble à même de donner le meilleur avenir à ces sites là", ajoute le PDG.

La possibilité de voir l'usine de Reichshoffen d'être rachetée à terme par CRRC est-il néanmoins un critère de choix dans cette décision? "Difficile de se projeter à 5 ans, à 10 ans, ce sont deux acteurs européens bien ancrés, je ne crois qu'on puisse dire que l'un est plus en danger que l'autre. Le premier critère, c'est celui du périmètre, il faut que les deux offres comprennent l'ensemble du site allemand et du site de Reichshoffen, il n'est pas question de découper".

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business