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Les fonds obligataires à échéance ont le vent en poupe

Les fonds obligataires à échéance ont le vent en poupe

Les fonds obligataires à échéance ont le vent en poupe - VEGA Investment Managers

[CONTENU PARTENAIRE] Les fonds datés sont des solutions d’investissement qui rencontrent un franc succès depuis plusieurs mois mais qui répondent à un fonctionnement bien particulier. Marc Riez, Directeur Général de VEGA Investment Managers fait le point sur ce produit qui a confirmé sa percée en 2023.

Pouvez-vous rappeler ce qu’est un fonds à échéance ?

Lorsque l’on parle de fonds obligataires à échéance, on parle de fonds dont la durée de vie est limitée dans le temps et dont l’actif est composé essentiellement d’obligations ayant, peu ou prou, la même échéance que le fonds et vouées à être conservées jusqu’à leur terme. Nous parlons ainsi de « portage » obligataire même si cela n’interdit pas d’être actif dans la gestion au cours de la durée de vie du fonds. L’avantage de cette stratégie est qu’elle donne de la visibilité à l’investisseur sur le rendement envisageable au moment de la souscription, sous réserve qu’il maintienne bien sa position jusqu’à l’échéance du fonds et que les obligations en portefeuille soient effectivement remboursées. Dans cette perspective, la proximité de l’échéance et la qualité de crédit des émetteurs sont des paramètres prépondérants.

Comment expliquez-vous la percée de ce produit ?

Après des années de taux bas, voire négatifs, le niveau des taux d’intérêt est redevenu attractif pour les investisseurs. Ce contexte est lié aux politiques monétaires des Banques centrales qui, pour juguler l’inflation n’ont cessé de remonter leurs taux directeurs, se répercutant sur les rendements obligataires. Ainsi, le taux à 10 ans américain, qui s’élevait encore à 1,6% fin 2021, a franchi le seuil de 5% pour la première fois depuis plus de 15 ans, en octobre, pendant que son équivalent allemand revenait lui, autour de 3% (contre -0,12% fin 2021).

Quels sont les principaux éléments à prendre en considération dans l’analyse de ces fonds?

L’échéance est primordiale, d’une part car l’argent des investisseurs a vocation à être mobilisé jusqu’à cette date, même si les rachats sont envisageables en cours de vie du fonds mais à des conditions souvent dissuasives, et d’autre part car elle influe sur l’objectif de rendement au travers de la maturité des titres éligibles à l’actif. Il faut également avoir à l’esprit que l’objectif de rendement sera d’autant plus difficile à atteindre que le risque de défaut des émissions en portefeuille, matérialisé par leur notation de crédit, est élevé et que la part des titres rappelables au gré de l’émetteur est importante. Par ailleurs, en cas d’investissements sur des titres libellés en devises étrangères, la gestion de la couverture de change peut aussi affecter le rendement finalement servi. Enfin, il est important de noter que ces fonds ont des périodes de souscriptions souvent limitées à quelques mois.

Comment cela se traduit-il dans votre gestion ?

Notre fonds en cours de commercialisation, VEGA Euro Crédit 2028, privilégie des obligations d’émetteurs privés libellées en euros, parvenant à maturité autour de la date d’échéance du fonds fixée à décembre 2028 et dont le risque de défaut est relativement limité compte tenu d’une notation minimale de BB-. L’objectif de rendement annualisé est de l’ordre de 5% par an, brut de frais de gestion. Grâce à cette stratégie, nous n’avons pas besoin de prendre un risque plus important sur des titres High Yield, par exemple, pour générer un tel rendement. De plus, l’univers d’investissement, sur cette échéance en particulier, est particulièrement vaste, donc offre une bonne diversification des titres pour réduire le risque global du portefeuille. Par ailleurs, détenir des titres jusqu’à leur échéance ne signifie pas « ne rien faire » : chez VEGA IM nous menons une gestion active du risque de crédit : le gérant peut être amené à céder des lignes obligataires avant l’échéance tant dans le cadre de prises de profit que de gestion du risque crédit du portefeuille. Enfin, autre avantage à prendre en compte : en détenant un fonds à échéance, l’investisseur accède plus facilement à un marché où les coupures sont habituellement de l’ordre de 100 000 à 200 000 euros.

En partenariat avec VEGA Investment Managers