Villeurbanne bannit les trottinettes électriques en libre-service à partir du 1er novembre

Le maire de Villeurbanne, Jean-Paul Bret, a pris un arrêté interdisant le stationnement des trottinettes électriques en libre-service sur les trottoirs.

Les trottinettes électriques en libre-service ne sont plus les bienvenues à Villeurbanne à partir du vendredi 1er novembre. L'arrêté qui interdit le stationnement des trottinettes électriques en libre-service sur les trottoirs rentre en vigueur à cette date. 

Une amende 38 euros

La mesure, prise à la mi-octobre par le maire Jean-Paul Bret, interdit "sur les trottoirs et aires piétonnes de la ville, le remisage des trottinettes et des véhicules en libre-service sans station d’attache et mis à disposition à titre onéreux". De fait, il devient impossible de circuler avec ces trottinettes dans Villeurbanne.

A partir de vendredi, tout engin en libre-service remisé sur la voie publique pourra désormais être enlevé par les services municipaux. Les contrevenants pourront être verbalisés d'une amende de 1ère classe d'un montant de 38 euros par engin.

Une tentative de mobilisation

En plus de cet arrêté, la mairie de Villeurbanne avait aussi prié les opérateurs de retirer leur flotte de trottinettes jusqu'à l'entrée en vigueur de la loi d'orientation des mobilités "qui permettra de mieux encadrer la présence de ces engins dans l’espace public".

Depuis cette semaine, les opérateurs ont donc commencé à retirer leurs engins des trottoirs et à fermer leur service dans cette zone. Successivement, ces derniers jours, Lime, Bird ou encore Dott ont annoncé qu'ils cessaient d'exploiter leur service dans Villeurbanne, fermant progressivement la possibilité de terminer une course dans la ville.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé un dernier baroud d'honneur. Sur Twitter, la compagnie Lime a lancé le hashtag #LimeVilleurbanne avec un message célébrant le million de déplacements effectués en trottinettes électriques dans la ville. Mais le message, loin d'être repris massivement, a été détourné par les détracteurs de ces engins en libre-service. 

Jérôme Jarny avec Benjamin Rieth