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Transports

Vidalies: "le site d'Alstom à Belfort a un avenir ferroviaire"

Le secrétaire d'État au Transport est revenu sur BFMTV sur le dossier Alstom. Il a assuré que le site de Belfort ne fermerait pas et a regretté que l'entreprise n'ait pas attendu le résultat de certains appels d'offres en cours.

L'exécutif est désormais monté au créneau. Ce lundi 12 mars, François Hollande a assuré que le gouvernement ferait tout pour qu'Alstom maintienne son site de Belfort, alors que le groupe entend transférer les activités ferroviaires de cette usine. 400 emplois devraient ainsi être relocalisés autre part.

Interviewé sur BFMTV, le secrétaire d'État aux Transports Alain Vidalies a fait écho à la mission fixé par le président de la République. "Le site de Belfort va continuer tel qu'il est. Il a une histoire, il a un avenir ferroviaire: c'est la feuille de route que nous a donnée le président de la République et nous allons l'appliquer", fait-il valoir. Un peu plus tôt, Alain Vidalies avait précisé sur RTL, que le site de Belfort serait maintenu "dans les mêmes proportions qui existent aujourd'hui", ce qui signifie que les 480 employés devraient pouvoir rester.

Des contrats potentiels en cours

Au passage, le secrétaire d'État a regretté l'annonce "brutale" du groupe qu'il juge prématurée. "Il y a des grands contrats qui sont en procédure et il est tout à fait surprenant qu'Alstom n'ait pas attendu le résultat de ces procédures qui peuvent totalement changer la donne", a-t-il déploré, ajoutant que ces procédures devraient venir à échéance d'ici "deux mois".

Il a notamment cité une ligne Paris-Turin-Milan où une commande est en cours pour changer les trains et dont l'État souhaite "qu'elle soit concrétisée rapidement". Autre exemple, un appel d'offre à 3 milliards d'euros passés par le Stif, le syndicat des transports d'Île-de-France. "Est-ce qu'Alstom sera lauréat? Peut-il y a avoir des retombées pour le site de Belfort? Je crois qu'il est prématuré de la part d'Alstom d'écarter les conséquences positives de ces démarches en cours", a-t-il considéré.

J.M.