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Un modèle d'éthylotest sur deux défaillant, selon UFC-Que Choisir

La fiabilité des éthylotests remise en cause par Que Choisir

La fiabilité des éthylotests remise en cause par Que Choisir - -

Que Choisir a testé 12 modèles d'éthylotests chimiques et électroniques. Pour le magazine de défense des consommateurs, six d'entre eux sont défaillants.

Six des 12 modèles d'éthylotests chimiques et électroniques testés par le magazine de défense des consommateurs Que Choisir de janvier se sont révélés défaillants. Les modèles indiquaient une alcoolémie inférieure à la limite légale alors qu'elle la dépassait, selon les tests publiés par le magazine.

Ces résultats viennent confirmer ceux de l'hebdomadaire Auto Plus, publiés mi-décembre.

"Cinq sont à éviter absolument"

Sur les 12 éthylotests évalués par Que Choisir, "cinq sont à éviter absolument (trois électroniques, deux chimiques) et un sixième (un chimique) se révèle très mauvais. Concrètement, ils vous indiquent que vous pouvez prendre le volant alors que vous ne devriez pas le faire", selon le magazine.

Comme AutoPlus, Que Choisir constate que les équipements électroniques sont plus fiables que les chimiques. Il ajoute que le froid a également un impact sur les résultats des éthylotests chimiques. "Le réactif semble inhibé par des températures négatives, mais il suffit de réchauffer l'éthylotest dans ses mains pour qu'il redevienne utilisable",, précise le magazine.

400 mille éthylotests déjà retirés du marché par la DGCCRF

Le 20 décembre, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes avait annoncé le retrait du marché de plus de 400 mille éthylotests chimiques ou électroniques jugés non-conformes et dangereux. Une décision prise après une vaste enquête menée dans 144 établissements de fabrication, d'importation ou de distribution, notamment sur Internet.

La présence d'un éthylotest chimique ou électronique est obligatoire depuis le 1er juillet dans tout véhicule terrestre à moteur circulant en France, à l'exception des cyclomoteurs.

En cas d'absence, il en coûtera 11 euros à partir du 1er mars. Le gouvernement est en train d'évaluer s'il va maintenir la mesure, décidée sous la présidence de Nicolas Sarkozy.