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Un des cadres de Renault incriminés réfute les accusations

Michel Balthazard, directeur de l'amont et des projets de Renault, l'un des cadres soupçonnés par le constructeur automobile français d'avoir participé à une affaire d'espionnage industriel à ses dépens, rejette totalement ces accusations. "Renault porte

Michel Balthazard, directeur de l'amont et des projets de Renault, l'un des cadres soupçonnés par le constructeur automobile français d'avoir participé à une affaire d'espionnage industriel à ses dépens, rejette totalement ces accusations. "Renault porte - -

BOULOGNE-BILLANCOURT, Hauts-de-Seine (Reuters) - L'un des cadres soupçonnés par Renault d'avoir participé à une affaire d'espionnage industriel au...

BOULOGNE-BILLANCOURT, Hauts-de-Seine (Reuters) - L'un des cadres soupçonnés par Renault d'avoir participé à une affaire d'espionnage industriel au préjudice du constructeur automobile français a déclaré mardi qu'il rejetait totalement ces accusations.

"Renault porte contre moi des accusations très graves que je réfute totalement. Il m'a été exposé des faits que je réfute également complètement", a déclaré à la presse Michel Balthazard, directeur de l'amont et des projets de Renault, à l'issue d'un entretien de plus d'une demi-heure avec la direction au siège du groupe, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

"Je considère que c'est une grave atteinte à ma dignité, à mon intégrité et donc je n'ai qu'un seul objectif, c'est maintenant de faire reconnaître que je ne suis pour rien dans cette affaire", a-t-il ajouté.

Prié de dire si Renault lui avait signifié son licenciement, il a répondu que le groupe n'avait pas encore pris de décision.

"Il n'y a pas de décision. Renault prendra sa décision et la communiquera", a-t-il dit.

Renault a mis à pied la semaine dernière trois cadres, dont un membre du comité de direction, soupçonnés d'avoir livré des secrets industriels.

Gilles Guillaume et Jean-Michel Bélot, édité par Dominique Rodriguez