Total pourrait être blanchi pour le naufrage de l'Erika
La plus haute juridiction française, qui doit se prononcer le 24 mai, pourrait annuler purement et simplement toute la procédure menée depuis la catastrophe, en décembre 1999, selon les deux quotidiens. Les hauts magistrats font cette recommandation dans leurs conclusions avec pour principal argument que le naufrage, qui a provoqué la pollution de 400 km de côtes, n'a pas eu lieu dans les eaux territoriales françaises, écrivent Libération et Ouest-France.
Le naufrage de l'Erika a donné lieu à deux procès, en première instance en 2007 et en appel en 2009. Le jugement a établi à chaque fois la responsabilité des prévenus, dont l'affréteur Total. La compagnie pétrolière n'a pu être contactée dans l'immédiat pour apporter un commentaire.