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Suppression des contraintes contre les "déserts médicaux"

Le Parlement français a supprimé mercredi les mesures contraignantes visant à lutter contre les "déserts médicaux". La loi hôpital, patients, santé et territoire (HPST) du 21 juillet 2009 comportait plusieurs mesures destinées à assurer l'accès aux soins

Le Parlement français a supprimé mercredi les mesures contraignantes visant à lutter contre les "déserts médicaux". La loi hôpital, patients, santé et territoire (HPST) du 21 juillet 2009 comportait plusieurs mesures destinées à assurer l'accès aux soins - -

PARIS (Reuters) - Le Parlement français a supprimé mercredi les mesures contraignantes visant à lutter contre les "déserts médicaux". La loi...

PARIS (Reuters) - Le Parlement français a supprimé mercredi les mesures contraignantes visant à lutter contre les "déserts médicaux".

La loi hôpital, patients, santé et territoire (HPST) du 21 juillet 2009 comportait plusieurs mesures destinées à assurer l'accès aux soins dans ces zones surtout rurales.

Une amende de 3.000 euros était ainsi prévue pour les médecins qui, installés en zone surmédicalisée, refuseraient d'aider des confrères des zones sous-médicalisées.

Après les sénateurs, les députés ont entériné mercredi le texte mis au point par une commission mixte paritaire (CMP) Assemblée-Sénat.

Le gouvernement a apporté son soutien à cette proposition de loi qui vise à "nettoyer" la loi HPST.

"Ce texte améliore la loi HPST et apporte des réponses concrètes aux difficultés rencontrées par les professionnels sur le terrain", a dit Nora Berra, secrétaire d'Etat à la Santé.

Le président de la CSMF, principal syndicat de médecins libéraux, Michel Chassang, a salué les changements, estimant que la loi HPST était "dangereuse pour l'exercice libéral" plusieurs de ses mesures étant "vexatoires".

La gauche a voté contre cette proposition de loi du sénateur UMP Jean-Pierre Fourcade.

La députée socialiste Catherine Lemorton a dénoncé un texte "électoraliste et corporatiste", affirmant qu'avec ce "nettoyage" de la loi HPST, le gouvernement et sa majorité cherchaient à reconquérir le vote des médecins libéraux à moins d'un an des scrutins présidentiel et législatif.

Emile Picy, édité par Yves Clarisse