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Ryanair réduit sa perte grâce à la reprise estivale du trafic aérien

Le tarif moyen d'un billet Ryanair est de 33 euros, en baisse de 30% sur un an.

Le tarif moyen d'un billet Ryanair est de 33 euros, en baisse de 30% sur un an. - Adrian DENNIS © 2019 AFP

Sur les six premiers mois de son exercie 2021/22, la compagnie aérienne irlandaise à bas coût a divisé sa perte par plus de huit, grâce à l'assouplissement des restrictions sanitaires qui a fait bondir les déplacements cet été en Europe.

Ryanair n'a pas encore renoué avec les bénéfices, mais sa situation fiancière s'améliore. La perte nette part du groupe irlandais s'est limité à 48 millions d'euros sur le premier semestre de son exercice 2020/21 contre 411 millions un an plus tôt. Une amélioration qui s'explique par l'évolution positive du trafic aérien. Entre avril et septembre 2021, la compagnie a bas coût a transporté 39,1 millions de passagers.

Après un premier trimestre très perturbé, qui a vu la plupart des vols de Pâques annulés et un assouplissement plus lent que prévu des restrictions de voyage en mai et juin (...) le trafic a rebondi au deuxième trimestre avec le déploiement réussi des certificats numériques Covid de l'UE en juillet", a commenté le patron de la compagnie Michael O'Leary.

Le chiffre d'affaires de Ryanair a ainis bondi de 83%, atteignant 2,15 milliards d'euros sur le semestre tandis que les coûts opérationnels (frais d'aéroport, carburant, manutention, ...), qui s'étaient envolés avec la pandémie, ont augmenté moins vite.

Des prix bas pour augmenter les ventes

Le redémarrage plus lent que prévu des déplacements a néanmoins rendu nécessaire le maintien d'une politique de prix bas qui a permis de doper les volumes de ventes. Selon Michael O'Leary, le tarif moyen (33 euros) des billets vendus par Ryanair a ainsi baissé de 30%.

Par ailleurs, malgré ce rebond estival, la visibilité reste encore très faible et l'hiver sera difficile, avertit la compagnie, qui augmente sa prévision de trafic à 100 millions de passagers sur l'année mais anticipe toujours une perte annuelle entre 100 et 200 millions d'euros.

Le résultat sur l'ensemble de l'exercice "dépendra fortement du déploiement continu des vaccins et de l'absence de développements indésirables liés au Covid-19", précise la compagnie.

S.A avec AFP