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Transports

Ryanair divise par trois sa perte au 3e trimestre, à 96 millions d'euros

Ryanair envisage le retrait de sa cotation à la Bourse de Londres

Ryanair envisage le retrait de sa cotation à la Bourse de Londres - AFP

La compagnie irlandaise a évalué sa perte nette à 96 millions d'euros au troisième trimestre.

La compagnie irlandaise Ryanair a divisé par trois sur un an sa perte nette au troisième trimestre de son exercice décalé à 96 millions d'euros, même si le variant Omicron a pesé fortement sur le trafic aérien à Noël.

Le chiffre d'affaires a cependant plus que quadruplé à 1,47 milliard d'euros sur la période et le trafic aérien a augmenté dans une proportion similaire, la fin de l'année 2020 ayant été marquée par de très fortes restrictions aux voyages internationaux à cause de la pandémie de Covid-19.

Si le troisième trimestre avait "bien commencé" pour Ryanair, notamment avec les vacances scolaires d'octobre, "la soudaine émergence du variant Omicron fin novembre et l'hystérie médiatique qu'il a générée a incité beaucoup de gouvernements européens à réimposer des restrictions aux voyages juste avant Noël", a commenté le patron de Ryanair, Michael O'Leary.

31 millions de voyageurs

Cela s'est traduit par une réduction "importante" du trafic pendant période de pic habituel des voyages de Noël et du jour de l'an comparé aux prévisions initiales du transporteur, a-t-il ajouté dans un communiqué ce lundi. Le trafic de passagers sur la compagnie "low cost" est donc tombé à 31,1 millions de voyageurs sur le trimestre.

"Nous espérons que le déploiement des troisièmes doses de vaccins à travers l'Europe ces dernières semaines et la preuve croissante qu'Omicron est moins virulent que d'autres variants, vont permettre aux gouvernements de l'Union européenne de retirer les restrictions aux voyages" insiste le dirigeant.

Juste avant Noël, Ryanair avait doublé sa prévision de perte pour l'année à cause de l'impact du variant Omicron, à cause d'une chute soudaine des réservations pour les vacances de fin d'année. La propagation rapide du variant avait amené plusieurs pays notamment le Royaume-Uni ou la France a réinstaurer des restrictions aux voyages internationaux et multiplier les procédures nécessaires, notamment de coûteux tests, pour les passagers aériens. Le transporteur avait alors indiqué tabler désormais sur une perte annuelle de 250 à 450 millions d'euros contre 100 et 200 millions d'euros initialement prévue.

P.L. avec AFP