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Transports

Protestation contre la hausse des tarifs TGV

Des associations d'usagers s'élèvent contre l'augmentation du prix moyen des tarifs TGV, Teoz et Lunea, de 2,85% à partir du 8 février, annoncée par la SNCF. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler

Des associations d'usagers s'élèvent contre l'augmentation du prix moyen des tarifs TGV, Teoz et Lunea, de 2,85% à partir du 8 février, annoncée par la SNCF. /Photo d'archives/REUTERS/Vincent Kessler - -

Des associations d'usagers s'élèvent contre l'augmentation du prix moyen des tarifs TGV, Teoz et Lunea, de 2,85% à partir du 8 février, annoncée par la SNCF.

Dans un communiqué publié mercredi, l'association "SNCF ras-le-bol !" et l'Association des voyageurs-usagers des chemins de fer (Avuc) jugent cette hausse "indécente" compte tenu de la dégradation du service ces derniers mois. "Cette annonce ne peut que renforcer notre détermination quant au maintien de la grève nationale de présentation du billet sur le réseau TER" des trains régionaux, écrivent-elles. Cette grève, lancée lundi dernier, touche actuellement l'ensemble de la France, selon les organisateurs.

Dans un communiqué, la SNCF dit avoir reçu "l'accord des pouvoirs publics" pour cette augmentation, qui ne concerne pas le prix des cartes commerciales afin de "maintenir l'accessibilité du TGV au plus grand nombre". L'entreprise justifie la hausse par des investissements destinés à rénover les matériels.
Après plusieurs mouvements de protestation d'abonnés, la SNCF s'est engagée à geler en 2011 le tarif des forfaits TGV pour les utilisateurs au quotidien. Elle a également réagi en dévoilant un plan de rénovation de douze "lignes malades". Selon des données internes publiées mercredi par Les Echos, la ponctualité des trains s'est dégradée en 2010, et ce sur tous les types de trains (TGV, TER, Transilien, Corail intercités). Certains événements au cours de l'année 2010 ont perturbé le trafic ferroviaire, comme les intempéries en décembre ainsi que les grèves d'avril et d'octobre. Mais en les excluant, les chiffres évoluent toujours à la baisse, selon le quotidien.