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Le trafic est quasi-normal à la SNCF

Gare de Strasbourg, vendredi. Le trafic ferroviaire de la SNCF est pratiquement revenu à la normale samedi matin en France, après les perturbations liées à la violente agression d'un contrôleur jeudi, qui pourraient encore toucher les TER dans certaines r

Gare de Strasbourg, vendredi. Le trafic ferroviaire de la SNCF est pratiquement revenu à la normale samedi matin en France, après les perturbations liées à la violente agression d'un contrôleur jeudi, qui pourraient encore toucher les TER dans certaines r - -

PARIS (Reuters) - Le trafic ferroviaire est pratiquement revenu à la normale samedi matin en France, a annoncé la SNCF, après les perturbations liées...

PARIS (Reuters) - Le trafic ferroviaire est pratiquement revenu à la normale samedi matin en France, a annoncé la SNCF, après les perturbations liées à la violente agression d'un contrôleur jeudi, qui pourraient encore toucher les TER dans certaines régions.

Le service des TGV et des trains internationaux est déjà normal, a précisé la compagnie publique. Pour les trains Intercités et les Téoz, seuls des retards liés à la remise du route sont prévus sur certaines liaisons, comme Paris-Orléans, Paris-Bourges-Montluçon, Paris-Mulhouse ou Metz-Lyon.

Le trafic des TER, lui devrait revenir à la normale en fin de matinée en Lorraine, dans le Languedoc-Roussillon et dans le Centre.

"Des difficultés résiduelles subsisteront en Auvergne, Bourgogne, Franche Comté et Picardie", précise la SNCF, qui conseille aux voyageurs de vérifier la circulation de leur train sur internet ou par téléphone (0 805 90 36 35).

Un contrôleur du train a reçu jeudi matin huit coups de couteau dans un train reliant Lyon à Metz, alors qu'il intervenait auprès d'un passager "au comportement déséquilibré et agressif".

Touché au bras et à l'abdomen, perdant beaucoup de sang, l'homme a été transporté par hélicoptère à l'hôpital de Besançon dans un état alors jugé très préoccupant mais qui s'est stabilisé depuis.

L'agresseur présumé doit être présenté samedi en fin de matinée à un juge d'instruction en vue de sa mise en examen pour tentative de meurtre aggravé, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

L'homme, âgé de 27 ans, "a pu être formellement identifié grâce à ses empreintes digitales", a dit à Reuters le procureur de la République de Besançon (Doubs), Alain Saffar.

Marc Angrand, avec Gérard Bon, édité par Pierre Sérisier