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Le directeur de la sécurité de Renault en garde à vue à son tour

Le directeur de la sécurité de Renault était entendu samedi sous le régime de la garde à vue à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a-t-on appris auprès du parquet de Paris et de source policière. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvign

Le directeur de la sécurité de Renault était entendu samedi sous le régime de la garde à vue à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a-t-on appris auprès du parquet de Paris et de source policière. /Photo d'archives/REUTERS/Régis Duvign - -

PARIS (Reuters) - Le directeur de la sécurité de Renault était entendu samedi sous le régime de la garde à vue à la Direction centrale du...

PARIS (Reuters) - Le directeur de la sécurité de Renault était entendu samedi sous le régime de la garde à vue à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a-t-on appris auprès du parquet de Paris et de source policière.

Deux autres responsables du service de sécurité du constructeur sont en garde à vue depuis vendredi pour des soupçons d'escroquerie.

Les deux hommes refusent de révéler le nom de l'informateur qui leur a assuré que trois cadres de l'entreprise avaient touché de l'argent sur des comptes bancaires en Suisse et au Liechtenstein pour espionner le programme de véhicules électriques de Renault.

Les vérifications sur l'existence de ces comptes n'avaient rien donné au début de la semaine. Mais le parquet disait attendre la communication officielle des investigations menées dans ces deux pays.

Sur la foi d'une enquête privée, le constructeur automobile a porté plainte en janvier en accusant trois cadres d'avoir vendu des secrets sur le projet de voiture électrique, au profit possible d'une puissance étrangère.

Ces derniers, qui ont été licenciés, clament leur innocence.

Nicolas Bertin