La SNCF lance ses Ouigo lents vers Rennes

Les premiers billets seront mis en vente dès ce jeudi 21 mars avec un temps de trajet de 4 heures environ.

La SNCF renforce son offre Ouigo Train classique, ces liaisons à petits prix fixes mais à bord de trains lents tout rose.

Comme prévu, la compagnie ferroviaire va désormais exploiter une nouvelle liaison entre Paris et Rennes.

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11:57

Les premiers billets (25.000) seront mis en vente dès ce 21 mars pour des voyages à partir du 5 avril avec un temps de trajet de 4 heures environ (contre 1h30 à 2 heures en TGV).

Un aller-retour quotidien sera effectué avec un départ de Paris Austerlitz le matin entre 8h et 8h30 contre un départ de Rennes entre 15h et 16h l’après-midi avec des arrêts à Versailles ou encore Chartres, Le Mans et Laval.

Bordeaux en réflexion

Comme pour les autres lignes, la SNCF propose ici une alternative ultra low cost aux TGV Inoui et Ouigo avec comme promesse un prix bas et fixe (de 10 à 49 euros le trajet voire 5 euros pour les moins de 12 ans) en contrepartie de temps de parcours plus longs et de trains Corail des années 80 qui ont été mis au propre (mais pas modernisés).

Rappelons que l'opérateur pourrait également relier Bordeaux en Ouigo Train classique selon une notification faite au régulateur avec un ou deux allers-retours par jour depuis la gare d'Austerlitz ou de Bercy via Juvisy et le Futuroscope de Poitiers. Le temps de parcours sera compris entre 4h55 et 5h39 contre un peu plus de 2 heures en TGV.

Les Ouigo Train classique ont été lancés en avril 2022 et ont transporté 2 millions de voyageurs, avec deux liaisons: Paris-Lyon et Paris-Nantes.

"60% des billets ont été vendus à moins de 20 euros. Avec 250.000 voyageurs attendus cette année sur la ligne Paris-Rennes, nous sommes très fiers de pouvoir désormais proposer cette nouvelle expérience de voyage à tout petit prix", commente Jérôme Laffon, directeur de Ouigo.

C'est un modèle vertueux pour la SNCF puisqu'il n'y a pas d'achat de matériel roulant. L'opérateur recycle d'anciennes rames circulant notamment sur les réseaux TER et qui sont remplacées par de nouveaux trains modernes.

Olivier Chicheportiche Journaliste BFM Business