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L'équipage d'un pétrolier français piraté au large du Togo récupéré "sain et sauf"

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L'ensemble des membres d'équipage du pétrolier Adour, battant pavillon français, qui avait été piraté le 13 juin au large du Togo, a été récupéré "sain et sauf", a indiqué mardi soir à Paris l'état-major des armées.

Le navire piraté avait été placé sous surveillance d'un bâtiment de la marine nationale française, la frégate Latouche-Tréville, qui s'étaient positionné à proximité, a-t-on précisé de même source. Ce bâtiment participe à l'opération Corymbe, qui consiste à maintenir une surveillance maritime dans le Golfe de Guinée, pour prévenir notamment les piratages de navires marchands.

"Les pirates ont quitté le pétrolier lundi avec deux membres d'équipage", a précisé le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. Mardi soir, ces deux membres d'équipage, de nationalité française, "ont retrouvé leur liberté", a-t-il indiqué, sans plus de précision. "Ce soir, l'équipage est sain et sauf, dans sa totalité", a souligné le porte-parole.

L'épisode, qui avait démarré au large du Togo, s'est achevé "au large du Nigéria", a-t-il précisé. L'équipage du pétrolier était composé d'officiers français et de marins d'autres nationalités, notamment africaines.

Un porte-parole de l'armée nigériane avait indiqué mardi à l'AFP qu'un marin français, kidnappé sur le pétrolier, avait été libéré par l'armée nigériane dans le sud du Nigeria, dans la nuit de lundi à mardi.

Le nombre d'attaques dans le Golfe de Guinée, qui comprend le Nigeria, le Bénin et le Togo, est passé de 39 en 2010 à 62 en 2012, selon le centre de réflexion britannique Chatham House. La plupart de ces actes de piraterie visent les pétroliers et leur marchandise, revendue au marché noir.