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L'avocat d'un cadre de Renault écrit au Garde des sceaux

L'avocat de Bertrand Rochette, l'un des cadres licenciés par Renault sur des soupçons d'espionnage industriel, a écrit jeudi au ministre de la Justice pour réclamer une copie de la plainte déposée par le constructeur. /Photo prise le 11 janvier 2011/REUTE

L'avocat de Bertrand Rochette, l'un des cadres licenciés par Renault sur des soupçons d'espionnage industriel, a écrit jeudi au ministre de la Justice pour réclamer une copie de la plainte déposée par le constructeur. /Photo prise le 11 janvier 2011/REUTE - -

PARIS (Reuters) - L'avocat de Bertrand Rochette, l'un des cadres licenciés par Renault sur des soupçons d'espionnage industriel, a écrit jeudi au...

PARIS (Reuters) - L'avocat de Bertrand Rochette, l'un des cadres licenciés par Renault sur des soupçons d'espionnage industriel, a écrit jeudi au ministre de la Justice pour réclamer une copie de la plainte déposée par le constructeur.

Renault a porté plainte contre X le 13 janvier pour espionnage industriel en bande organisée dont aurait bénéficié une société privée étrangère. Il a licencié trois cadres soupçonnés d'avoir livré des informations sur son programme de véhicules électriques.

"En vain, nous avons réclamé au procureur de la République de vouloir délivrer copie de cette plainte et des pièces jointes", écrit Christian Charrière-Bournazel, avocat de Bertrand Rochette, dans un courrier adressé au ministre de la Justice Michel Mercier et dont une copie a été adressée vendredi à la presse.

"S'agissant d'un magistrat dépendant de l'exécutif (...) je vous demande de donner instructions au procureur de la République, Jean-Claude Marin, de me délivrer immédiatement la copie de la plainte qu'il a reçue et de ses annexes", a-t-il ajouté.

"Il est en effet contraire à tous les principes qu'une personne puisse être ainsi jetée en pâture à l'opinion publique, piétinée et déshonorée sans que lui soient précisés les griefs qui lui sont faits, ni les soupçons qui ont conduit à la condamner à une forme de mort civile", poursuit l'avocat.

Le groupe Renault a refusé de faire un commentaire.

Gilles Guillaume, édité par Gwénaelle Barzic