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Transports

Kevin Speed: son fondateur associé espère mettre ses trains en circulation à l'horizon 2027

Grâce à une rotation rapide, une importante occupation et des trains à grande vitesse, l'opérateur privé Kevin Speed ambitionne de desservir des villes intermédiaires à prix accessibles.

"Des TER en mode TGV". C'est le projet de la start-up Kevin Speed qui espère, après une première levée de fonds de 4 millions d'euros, bientôt obtenir l'accord de la SNCF et de sa filiale SNCF Réseau pour utiliser ses rails. L'opérateur privé espère ainsi mettre ses trains en circulation à l'horizon 2027.

"Nous notre projet c'est la grande vitesse pour tous, tous les jours; en allant pas très loin", résume Laurent Fourtune, associé et fondateur de Kevin Speed, pour décrire l'ambition de l'entreprise. "On veut s'occuper des gens qui ont besoin de la grande vitesse pour aller travailler", ajoute-t-il.

Des villes comme Tours, Vendôme et Reims seront traversées par les trains. Laurent Fourtune vise "des villes intermédiaires qui aujourd'hui ont peu de dessertes".

Au total, les trains de Kevin Speed devraient rouler sur trois lignes qui permettront "d'aller d'une métropole à une autre en sarrêtant dans les petites gares du matin au soir".

Une rotation rapide et une grosse occupation

Le modèle du train, "conçu avec un grand constructeur européen" et "prêt à être commandé" a été imaginé précisément pour cet usage et ainsi permettre une rotation rapide et une grosse occupation. Doté de quatorze portes, il devrait s'arrêter peu de temps à chaque gare. Il a également été conçu pour freiner et accélérer plus vite qu'un TGV.

Avec ce modèle, Laurent Fourtune promet des voyages très accessibles, évoquant le prix de 5 euros pour un Paris-Lille.

Mais Kevin Speed devra tout d'abord s'assurer d'avoir l'autorisation d'emprunter les rails. "On a commencé les discussions avec SNCF réseau", a déclaré son fondateur, avant d'affirmer espérer un accord pour la fin d'année ou le début d'année prochaine.

Nina Le Clerre