Hier, Hortefeux ne voyait pas de «pagaille sur les routes»
Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, a-t-il perçu l’ampleur de la galère vécue par des milliers d’automobilistes mercredi ?
Hier dans l'après-midi il annonçait, depuis la place Beauvau à Paris, l’envoi de 5.000 policiers et gendarmes pour aider les services de l’Etat à dégager les routes encombrées du nord de la France, et notamment la région parisienne. Mais pour lui, pas de « pagaille ».
Il est 15h30 : « Généralement, vous savez ce qu’il y a avec "pagaille", c’est "pagaille indescriptible". Vous voyez, précisément, là on décrit la réalité de la situation et ça démontre qu’il n’y a pas de pagaille (…) Ce qui pose problème, ce sont les routes lorsqu’elles sont inclinées. Les conditions météorologiques entraînent des complications. Le mot juste, c'est "complications" ».
Pas de pagaille donc, mais des complications. Il a également jugé « impossible » la répétition du chaos de 2003 où des milliers d'automobilistes avaient été obligés de passer la nuit dans leur voiture en Ile-de-France. Et Brice Hortefeux de conclure, un peu plus tard dans la soirée, en conseillant aux automobilistes d’éviter de prendre la route « dans toute la mesure du possible ».
Finalement, ce jeudi matin, le ministère de l'Intérieur a publié un communiqué demandant aux Franciliens de « renoncer à prendre leur véhicule, sauf impératif professionnel absolu ».