BFM Business
Transports

Epave du vol Rio-Paris : les recherches se poursuivent

Débris de l'AF447 retrouvé par la marine brésilienne dans l'océan Atlantique. Selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), la troisième phase de recherches de l'épave du vol AF447 dans l'océan Atlantique va se poursuivre à la demande du gouvernement fr

Débris de l'AF447 retrouvé par la marine brésilienne dans l'océan Atlantique. Selon le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), la troisième phase de recherches de l'épave du vol AF447 dans l'océan Atlantique va se poursuivre à la demande du gouvernement fr - -

La troisième phase de recherches de l'épave du vol AF447 dans l'océan Atlantique va se poursuivre à la demande du gouvernement français...

PARIS (Reuters) - La troisième phase de recherches de l'épave du vol AF447 dans l'océan Atlantique va se poursuivre à la demande du gouvernement français, apprend-on auprès du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA).

Selon le site internet du Figaro, qui cite une source gouvernementale, les recherches pourraient reprendre d'ici vendredi soir. Une porte-parole du BEA n'a pas souhaité confirmer ces informations.

Les boîtes noires de l'A330 d'Airbus, abîmé entre Rio et Paris le 1er juin dernier avec 228 personnes à son bord, n'ont pas été retrouvées lors de la troisième phase de recherches qui devait s'achever ce week-end.

"Ce que je peux vous dire, c'est que les recherches vont reprendre et que les deux bateaux de recherche, le Seabed Worker et l'Anne Candies, doivent arriver ce soir à Recife", au Brésil, pour une escale technique, a dit une porte-parole du BEA.

Le BEA fera un point mardi prochain, a-t-elle ajouté.

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a demandé vendredi dernier la poursuite des recherches. Joint par Reuters pour confirmer la reprise des opérations, le ministère a renvoyé vers le BEA.

Selon Le Figaro, les enquêteurs vont élargir le périmètre de recherche de la troisième phase. Depuis le 2 avril, une zone de près de 3.000 km2 a été couverte par des instruments de recherches sophistiqués, sans repérer l'épave de l'A330.

Air France et Airbus devraient à nouveau être mis à contribution pour financer ces recherches. Les deux premières phases de recherches ont coûté neuf millions d'euros au total.

Les causes exactes de la catastrophe aérienne ne sont pas encore connues. Le givrage des sondes de vitesse "Pitot" fabriquées par Thalès est un élément contributif de l'accident selon le BEA, mais des informations manquent pour expliquer avec certitude le déroulement du drame.

Seuls des débris, dont l'empennage de l'avion, ont été repêchés dans les premières semaines après l'accident, ainsi qu'une cinquantaine de corps.

Clément Guillou, édité par Gilles Trequesser