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Deux rames de TGV se trompent de destination

Un double train à grande vitesse venant de Montpellier via Lyon, dont l'une des rames était à destination de Nantes et l'autre de Rennes, sont arrivés dimanche à mauvaise destination. A Massy, en Essonne, les deux rames jumelées ont été séparées et interv

Un double train à grande vitesse venant de Montpellier via Lyon, dont l'une des rames était à destination de Nantes et l'autre de Rennes, sont arrivés dimanche à mauvaise destination. A Massy, en Essonne, les deux rames jumelées ont été séparées et interv - -

PARIS (Reuters) - Après la pagaille liée à la neige et les 12 heures de retard du Strasbourg-Port-Bou, une nouvelle péripétie est venue entacher ce...

PARIS (Reuters) - Après la pagaille liée à la neige et les 12 heures de retard du Strasbourg-Port-Bou, une nouvelle péripétie est venue entacher ce week-end l'image de la SNCF : l'inversion de deux TGV à destination de l'Ouest.

L'incident, présenté comme rarissime, a concerné dimanche un double train à grande vitesse venant de Montpellier via Lyon, dont l'une des rames était à destination de Nantes et l'autre de Rennes.

Arrivées à Massy, en Essonne, les deux rames jumelées ont été séparées et interverties par erreur : celle de Rennes a pris la direction de Nantes, et celle de Nantes est partie vers Rennes.

Les clients ont tout de suite été informés de cette erreur par les contrôleurs, assure la SNCF.

Résultat : les passagers sont arrivés avec un retard de 55 minutes pour ceux de Nantes et de plus de deux heures pour les Rennais.

"A ma connaissance, ce genre d'incident n'est jamais arrivé dans la région. C'est très rare, sachant qu'un millier de TGV circulent chaque jour en moyenne en France", a déclaré Thierry Chaplais, responsable de la communication de la SNCF pour la Bretagne.

"Un 'process' interne va vérifier l'ensemble des procédures" afin de déterminer les responsabilités dans ce cafouillage, a-t-il ajouté.

Arrivés après minuit en gare de Rennes, les quelque 200 clients malchanceux se sont vu proposer des remboursements et 80 taxis ont été mis à leur disposition pour les amener à leur destination finale, en l'absence de transports en commun.

Cet incident vient s'ajouter à la mésaventure survenue le 26 décembre aux passagers d'un train reliant Strasbourg et Port-Bou, à la frontière espagnole, qui est arrivé à destination avec plus de 12 heures de retard.

Un rapport de la SNCF doit être remis lundi à la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, pour connaître les raisons qui ont conduit les passagers à vivre, selon leurs termes, un véritable "enfer" sur rails.

Les syndicats ont dénoncé ce qu'ils considèrent comme une conséquence du changement de culture dans leur entreprise de service public, devenue à leurs yeux une société avant tout commerciale.

La SNCF a par ailleurs enregistré des retards en décembre en raison d'importantes chutes de neige qui ont aussi fortement perturbé le trafic sur la route et dans les airs.

Une réunion à ce sujet est prévue le 13 janvier à la demande du gouvernement.

Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse