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Deux cadres sur quatre accusés à tort réintègrent Renault

Deux des quatre cadres accusés à tort dans l'affaire Renault réintègrent le groupe, dont Matthieu Tenenbaum, le plus jeune d'entre eux, qui était le numéro deux du programme de véhicules électriques. /Photo d'archives/REUTERS/Mihai Barbu

Deux des quatre cadres accusés à tort dans l'affaire Renault réintègrent le groupe, dont Matthieu Tenenbaum, le plus jeune d'entre eux, qui était le numéro deux du programme de véhicules électriques. /Photo d'archives/REUTERS/Mihai Barbu - -

Deux des quatre cadres accusés à tort dans l'affaire Renault réintègrent le groupe, dont Matthieu Tenenbaum, le plus jeune d'entre eux, qui était le numéro deux du programme de véhicules électriques.

"Je vous confirme qu'il est réintégré", a déclaré l'avocat de Matthieu Tenenbaum, Me Thibault de Montbrial, à Reuters par e-mail. "Il reste à déterminer dans quelles fonctions, cela se discute ces jours-ci."

Matthieu Tenenbaum, âgé de 33 ans, avait été licencié en janvier pour faute lourde, sous le coup d'une accusation anonyme d'espionnage pour le compte d'une puissance étrangère.

Deux autres cadres licenciés avec lui pour les mêmes motifs, Michel Balthazard, ancien directeur de l'Amont et des projets, et son bras droit Bertrand Rochette, ont eux décidé de ne pas retourner chez Renault.

L'autre cadre réintégré, Philippe Clogenson, avait pour sa part été licencié en 2009 pour corruption, également sur la foi d'accusations anonymes qui se sont avérées infondées. Il réintégrera Renault le mois prochain, au poste de directeur du "business development" de Renault Consulting, le département conseil du groupe, a annoncé le constructeur automobile dans un communiqué lundi soir.

Renault a annoncé lundi soir avoir trouvé un accord de principe pour indemniser le préjudice subi par ses cadres. Les termes de l'accord restent confidentiels.

Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez