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Des vélos-taxis gratuits pour les Parisiens

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PARIS (Reuters) - Surprise pour les Parisiens pressés déjà fatigués du Vélib': des vélos-taxis gratuits sont à leur disposition depuis le début de...

PARIS (Reuters) - Surprise pour les Parisiens pressés déjà fatigués du Vélib': des vélos-taxis gratuits sont à leur disposition depuis le début de la semaine pour les conduire d'un bout à l'autre de la capitale.

Un entrepreneur trentenaire, Kheir Mazri, a eu l'idée de lancer ce nouveau mode de déplacement composé d'une carriole conduite par un vélo électrique rappelant le "touk-touk" des pays d'Asie.

Le service, pour l'instant composé de 24 attelages, est appelé à fonctionner sept jours sur sept en suivant 14 itinéraires de bus dans la capitale, où la circulation reste problématique malgré la récente mise à disposition de systèmes de location de bicyclettes et d'automobiles Vélib' et Autolib'.

"On a commencé il y a deux jours. Ça a marché très bien hier", a dit Kheir Mazri à Reuters.

La gratuité, surtout, séduit.

"Les gens ne le croyaient pas au départ", dit l'entrepreneur. "On fait un test à Paris et si ça marche on va élargir au niveau national, voire international."

Le système est financé par la vente d'emplacements publicitaires situés de part et d'autre de la charrette, et la vente à bord de thé, de pâtisseries et pop corn, proposés à partir de 50 centimes d'euro.

Un argument de choix pour les voyageurs qui ne sont généralement pas autorisés à manger à l'intérieur des taxis traditionnels, d'ailleurs rares à Paris par rapport à d'autres capitales.

Les véhicules, importés de Chine, ont été achetés grâce à un prêt familial et ils sont conduits par des associés, explique Kheir Mazri, qui affirme ne pas faire de concurrence aux taxis dans la mesure où le client ne peut imposer sa destination finale.

Le mauvais temps de ces derniers jours à Paris a contraint le service à faire une halte, le temps d'installer des bâches et des couvertures pour protéger les clients de la pluie.

Comme les motos-taxis, le système n'a pas besoin d'autorisation administrative particulière pour fonctionner.

Brian Love, avec Elizabeth Pineau, édité par Gilles Trequesser