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Transports

Comment le trafic est régulé

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Quand les routes de France saturent, comme pour ce week-end de chassé-croisé estival, le Centre National d'Information Routière se mobilise pour informer les automobilistes et réguler le trafic.

Frédéric Arnold, le chef du service transport au Centre National d'Information Routière (CNIR) explique les dispositifs mis en place pour réguler le trafic pendant un week-end comme celui du 1er août : « Effectivement, c'est le week-end de tous les dangers. Non seulement pour les automobilistes. Mais aussi pour nous, qui devons essayer de réguler tout ça. L'année dernière, il y eu près de 3,5 millions de voitures sur la route. Avec un pic à 842 kilomètres de bouchons cumulés. C'est énorme. »

Le plan Palomar

« Ce qui change avec ce week-end, c'est que les bouchons sont présents presque 24h/24. Ils commencent vers 3h du matin et se résorbent très tard le soir. Sur ce genre de journée, on active le Plan Palomar, du nom du premier plan qui gérait l'axe Paris-Lyon-Marseille : une surveillance de tous les points du trafic. Des gendarmes sont mobilisés, la police et les agents d'entretien des routes et autoroutes nous donnent des chiffres de mesure du trafic. On a aussi des capteurs électroniques. Ensuite, les informations sont transmises aux usagers sur les panneaux à affichage variable sur les routes ou directement sur les GPS des véhicules qui en sont équipés. »

Itinéraires bis

« Toujours pour réguler le trafic, nous privilégions les itinéraires bis, mais sur autoroute. Par exemple, au lieu de prendre l'A6 ou l'A7, qui sont toujours très chargée dans ces périodes de vacances, on conseille aux automobilistes de passer par le Viaduc de Millau, c'est plus sympa et surtout il y a moins de monde. On hésite à dérouter sur les Nationales, en particulier pour des longs trajets, car elles ont moins de flux et sont plus dangereuses. »

La rédaction