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Agression à bord du train Toulouse-Lyon, deux mises en examen

Les deux auteurs présumés de l'agression d'un lycéen juif le 4 juillet à bord du train Toulouse-Lyon ont été mis en examen samedi pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de huit jours". Le caractère antisémi

Les deux auteurs présumés de l'agression d'un lycéen juif le 4 juillet à bord du train Toulouse-Lyon ont été mis en examen samedi pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de huit jours". Le caractère antisémi - -

LYON (Reuters) - Les deux auteurs présumés de l'agression d'un lycéen juif le 4 juillet à bord du train Toulouse-Lyon ont été mis en examen samedi...

LYON (Reuters) - Les deux auteurs présumés de l'agression d'un lycéen juif le 4 juillet à bord du train Toulouse-Lyon ont été mis en examen samedi pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail de plus de huit jours", a-t-on appris auprès du parquet de Lyon.

Les deux jeunes hommes ont été placés sous contrôle judiciaire.

Les faits sont "aggravés" par le fait que l'agression a été commise en réunion, qu'elle se déroulait dans les transports en commun, et du fait de "l'appartenance religieuse de la victime", a précisé le parquet. Le caractère antisémite de l'agression, avancé par la victime, n'est pas encore établi.

"L'objet de l'information judiciaire qui a été ouverte samedi est justement d'établir le caractère antisémite ou pas de l'agression", a indiqué le parquet, jugeant ce motif "incertain".

La victime, un lycéen juif de 17 ans scolarisé à l'école Ozar Hatorah de Toulouse, théâtre de la fusillade meurtrière perpétrée par Mohamed Merah en mars, défend cette thèse, que réfutent au contraire les deux jeunes majeurs d'origine maghrébine qui ont reconnu l'agression.

Aucun des témoins de la scène, agent SNCF ou passager, n'est en mesure de confirmer le caractère antisémite de l'agression. Ils doivent être réentendus à ce sujet.

Les enquêteurs précisent que la victime voyageait sans titre de transport. Des coups de téléphone répétés passés depuis la voiture du train auraient déclenché l'altercation, puis la bagarre.

"Il y a eu échange de coups", précise un enquêteur. "La victime a donné un coup de tête à l'un des deux jeunes", ajoute-t-il. Ce dernier a porté plainte vendredi contre le lycéen pour coups et blessures.

Les deux jeunes auteurs présumés de l'agression n'avaient pas d'antécédents judiciaires.

Catherine Lagrange, édité par Chine Labbé et Henri-Pierre André