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Accord d'indemnisation des cadres de Renault accusés à tort

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PARIS (Reuters) - Les concessions salariales annoncées le 14 mars par les dirigeants de Renault devraient suffire à financer l'indemnisation des...

PARIS (Reuters) - Les concessions salariales annoncées le 14 mars par les dirigeants de Renault devraient suffire à financer l'indemnisation des cadres accusés à tort d'espionnage, a-t-on appris lundi de source proche du constructeur.

Dans un communiqué publié à l'issue d'un conseil d'administration consacré aux conclusions des audits sur les dysfonctionnements qui ont conduit à cette fausse affaire d'espionnage industriel, Renault a simplement indiqué être parvenu à un accord de principe sur l'indemnisation des cadres, sans fournir de précision financière.

"Tout ce que je peux dire, c'est que la part de salaire variable et les stock-options auxquels les dirigeants ont dit qu'ils renonçaient devrait couvrir l'enveloppe globalement", a indiqué la source, sous couvert d'anonymat.

Mi-mars, lors d'un premier conseil d'administration extraordinaire consacré à l'affaire, Carlos Ghosn et Patrick Pélata avaient annoncé renoncer à la part variable de leur rémunération acquise au titre de 2010 - soit 1,6 million d'euros pour Carlos Ghosn - et à tout bénéfice de stock-options pour 2011.

L'hebdomadaire Marianne avait rapporté la semaine dernière que les cadres mis en cause réclamaient 9,1 millions d'euros de réparations en tout, un montant bien plus élevé.

Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)