Air France-KLM: Bruno Le Maire cherche "une porte de sortie" avec les Pays-Bas
Cette opération "détruit de la valeur", estime le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire pour dénoncer la prise de participation des Pays-Bas dans le capital d'Air France-KLM. Invité ce jeudi sur Public Sénat, le ministre attend des "éclaircissements" de la part de son homologue néerlandais Wopke Hoekstra, qu'il recevra vendredi matin à Bercy.
Bruno Le Maire a qualifié l'opération, qui a permis à l'Etat néerlandais d'acquérir 14% de la compagnie aérienne, "d'inamicale" et "d'incompréhensible", réitérant ses reproches à La Haye pour ne pas avoir prévenu Paris sur ses intentions.
L'alliance demeure "solide"
"Il n'est pas raisonnable de rester dans cette situation qui ne bénéficie à personne, ni à Air France, ni à KLM, ni au groupe dans son ensemble", a ajouté Bruno Le Maire. Il a toutefois estimé que l'alliance demeurait "solide".
La Haye a d'abord dévoilé mardi avoir pris une participation de 12,68% dans Air France-KLM, puis précisé mercredi soir avoir atteint son objectif en montant jusqu'à 14% du capital, soit une part équivalente à celle de l'Etat français (14,3%), et s'arrêter là.