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Prêt-à-porter: Kookaï annonce la reprise de 16 magasins et 70 emplois par Antonelle-Un jour ailleurs

En redressement judiciaire, l'enseigne Kookai a annoncé ce jeudi la reprise de 16 de ses magasins par Antonelle-Un jour ailleurs.

La marque de prêt-à-porter Kookaï, en redressement judiciaire, a annoncé ce jeudi qu'elle allait être reprise par le groupe français d'habillement Antonelle-Un jour ailleurs.

"Face à six autres concurrents, c'est à Antonelle que le juge a cédé la marque Kookaï qui était à la recherche d'un repreneur depuis le 15 septembre 2023. Le groupe a présenté l'offre la plus favorable pour l'entreprise puisqu'il reprend 16 magasins, 17 corners et préserve également 70 emplois", précise un communiqué.

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220 salariés

Kookaï détient une centaine de magasins en France et est notamment présent en Espagne, en Suisse, aux États-Unis et en Australie. Le groupe emploie 220 salariés. Les magasins non repris seront fermés. Le groupe Antonelle-Un jour ailleurs offrait un prix de cession à 300.000 euros, selon l'offre déposée. Elle a notamment été préférée à celle de GD Distribution (Gérard Darel & Pablo) et Beaumanoir (Caroll, Morgan, Cache Cache, Bréal, Bonobo, etc.).

"On est très contents d'avoir repris cette marque et éviter ainsi sa disparition. C'est une marque que nous avons connu dans notre jeunesse et que nous affectionnons particulièrement. Nous allons tout faire pour lui redonner ses lettres de noblesse", a assuré dans le communiqué Samy Cohen, le président du groupe Antonelle-UJA.

Son groupe va "dans les mois qui vont suivre redéployer un parc de magasins sur la France puis en Europe avec l'ouverture d'une quinzaine de nouvelles boutiques et un focus particulier sur le digital", ajoute-t-il. Lancée en France en 1983 et rachetée en 2017 par l'Australien Rob Cromb, l'enseigne a été placée en redressement judiciaire en février. En septembre, le tribunal de commerce de Paris a jugé que la trésorerie de la société était insuffisante pour financer le plan de continuation proposé et a ouvert la voie à son rachat.

P.L. avec AFP